Passionné de nanotechnologie et microtechnologie, Thibaut Sohier, étudiant à l'école des Mines de Saint-Étienne, fait partie des finalistes du concours "Ma thèse en 180 secondes". Découvrez en 3 minutes l'essentiel de ses recherches sur la protection contre les attaques des composants électroniques.
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 14 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
Le candidat
Thibaut Sohier
Son établissement
École des Mines de Saint-Étienne
Thématique de son sujet de thèse
Micro-électronique, Cyber-physique, Packaging, Sciences des matériaux
Intitulé de son sujet de thèse
Mise au point d’une structure de protection contre les attaques physiques en face arrière sur puces sécurisées
Son parcours en 5 dates
2013-2018 : Etudes au sein de l’INSA Rennes, département SGM
2017 : Stage de M1 orienté recherche chez Pall Corporation
2017 : Erasmus en Espagne, Université Complutense
2018 : Stage de M2 orienté recherche à L’IPR (Institut de Physique de Rennes)
2018 : Début de thèse au CEA, Laboratoire Packaging
L’objet de sa thèse en 3 lignes
L’information sensible contenue dans les appareils électroniques peut s’obtenir en agissant physiquement sur les composants qu’ils renferment. Ma thèse consiste au développement d’une enveloppe protectrice intelligente pour composants électroniques permettant de les sécuriser contre ce nouveau mode de piratage.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Depuis le début de mes études, je suis passionné de nanotechnologie et microtechnologie. Je voulais donc poursuivre et développer mes connaissances dans ce domaine lors d’une thèse. Le sujet m’a séduit par son côté hautement pluridisciplinaire et compétitif ; on essaye d’être plus malin que « l’autre camp ». Ce qui est très motivant et exaltant.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
Je trouve intéressant d’observer les remarques et commentaires des personnes non scientifiques sur nos travaux. Les commentaires sont souvent étonnants et riches en solutions non envisagées par nos schémas de pensées scientifique. C’est pourquoi selon moi la vulgarisation scientifique est importante dans notre monde moderne.