Aujourd’hui, Thomas Merlette présente son parcours ainsi que son sujet de thèse. Le candidat de l’université Claude Bernard Lyon 1 aura 180 secondes pour expliquer ses recherches sur la plasticité des polymères vitreux.
Cette année se déroule le concours "Ma thèse en 180 secondes". L’Université de Lyon y participe pour la sixième fois. Le principe de ce concours : présenter son projet de thèse en 180 secondes, pas une de plus. L’occasion pour 14 doctorants de présenter l’équivalent de plusieurs années de recherche à un public plus vaste. Les candidats devront être le plus clair et le plus concis possible devant le jury, le 28 mars, lors de la finale locale, à Lyon. Le doctorant vainqueur pourra ensuite participer au concours national.
En attendant la finale, Lyon Capitale vous propose de découvrir chaque jour un nouveau candidat ainsi que son projet de thèse. Différentes filières sont représentées de la sociologie, à la physique en passant par les sciences de gestion. Les candidats ont accepté de répondre à quelques questions et nous donnent la chance d’avoir un premier aperçu de la présentation qu’ils tiendront le 28 mars.
Le candidat du jour
Merlette Thomas
Son établissement
Université Claude Bernard Lyon 1, laboratoire LPMA
Thématique de son sujet de thèse
Physique des polymères
Intitulé de son sujet de thèse
Plasticité des polymères vitreux : théorie et simulations
Son parcours en 5 dates
1991 : Naissance
2009 : Baccalauréat scientifique
2012 : Rentré à l’INSA Lyon
2017 : Début de la thèse
2019 : Participation au concours Ma thèse en 180secondes
L’objet de sa thèse en 3 lignes
Continuer le développement d’un modèle qui décrit les phénomènes physiques qui ont lieu dans un polymère à l’échelle du nanomètre et qui expliquent leur comportement mécanique. En gros comprendre physiquement le lien entre la manière dont un polymère se déforme et la contrainte mécanique qu’il subit.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Parce que j’aime la physique, cela permet de décrire le monde par des équations mathématiques. Les matériaux polymères sont présents partout, mais il reste encore des choses à comprendre et à découvrir dans ce domaine. Notamment en termes de modélisation.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
Parce que c’est important d’être capable d’expliquer clairement ce qu’on fait dans le milieu de la recherche et parce que pour moi, à titre personnel, ça va pouvoir me permettre d’expliquer mon travail de thèse à mes proches et à mes amis, chose que je n’avais encore jamais réussi à faire en un an de thèse.