Après une journée de qualifications en trois parties, l'étudiante lyonnaise Julia Chanourdie n'ira pas plus loin aux Jeux, malgré une belle performance à l'épreuve de difficulté. Une deuxième française venue de Saint-Étienne, Anouck Joubert s'est, elle qualifiée pour la finale.
Les premiers Jeux olympiques d'escalade se sont soldés à Tokyo par une qualification française féminine. Après une très belle deuxième place en vitesse, Anouck Jaubert est arrivée 13e et 15e en bloc et en difficulté. C'est sa première performance qui lui offre la finale, confirmant par la même occasion sa célérité, à la 8e place du classement. Pour Julia Chanourdie, l'étudiante lyonnaise, l'aventure olympique s'arrête là, avec quelques accrocs lors de la deuxième partie de la compétition.
🇫🇷🚨 En escalade, Anouck Jaubert termine 8e des qualifications et accède à la finale.
En revanche, ça ne passe pas pour Julia Chanourdie qui se classe 13e 🧗♀️#AllezLesBleus #Tokyo2020 pic.twitter.com/kvmNzNwLmB— Equipe France (@EquipeFRA) August 4, 2021
Une deuxième épreuve compliquée pour les Françaises
Quatre voies se suivaient en bloc, avec deux étapes : il s'agissait d'abord d'atteindre la prise "zone", au milieu du parcours, puis celle du haut, pour marquer des points. Les grimpeuses se sont succédées sur les circuits, avec quelques minutes seulement pour appréhender et franchir la voie. Pour la Stéphanoise et la Lyonnaise, l'épreuve a été très ardue.
Julia Chanourdie est parvenue à atteindre les prises de zone dans les trois premières voies, dont sept fois sur la deuxième. Pour Anouck Jaubert, étudiante en kinésithérapie spécialisée en vitesse, la première voie a été la plus simple. Elle attrape quatre fois la prise la plus haute, et une fois celle du milieu. Elle enchaîne ensuite les échecs sur les trois autres parcours.
Combiné difficulté, une voie à la hauteur des compétitrices
Pour l'épreuve de difficulté, les 15 mètres de haut de la voie se sont révélés très périlleux. Beaucoup de grimpeuses sont tombées au niveau des premières prises, comme Anouck Jaubert. Le mur d'escalade se décompose en trois parties : les 9 premiers mètres sont rouges, suivis par une courte partie verte, avant d'arriver dans le jaune avec des prises rondes pour atteindre la limite de la voie. C'est à la nuit tombée que s'est déroulée la dernière partie des qualifications.
Julia Chanourdie est la première des deux grimpeuses à s'élancer. "Allez Julia", entend-on dans l'assistance. 1 minute 50 après le début de l'épreuve, elle a escaladé 9m et arrive dans le vert. Elle chute à la 27e prise, après une performance qui la classe à la 9e place pour la difficulté.
La Stéphanoise Anouck Jaubert se lance à la suite de la Coréenne Seo Chaehyun, qui s'est propulsée à la première place après une performance impressionnante. La sportive est elle aussi acclamée par ses proches. À grands renforts de cris liés à l'effort, la grimpeuse se hisse avec vitesse dans la partie rouge de la voie. Elle chute après quelques mètres, son pot de talc habillé en hibou accroché à la ceinture, et termine 15e de l'épreuve.
Vendredi 6 août, la finale commencera de nouveau par l'épreuve de vitesse, à 10h30 heure française. L'occasion pour Anouck Jaubert de décrocher, peut-être, la première médaille française en escalade.