Alors que les vélos en libre-service de Gobee.bike sont toujours portés disparus dans les rues de Lyon, la start-up vient d'annoncer son retrait du marché italien.
Le flop prend des allures de catastrophe industrielle et Gobee.bike pourrait bien devenir l'un des symboles de l'échec des vélos en libre-service sans station. La start-up créée par un Français et financée par des capitaux chinois ne cesse d'alimenter les interrogations sur la pérennité de ce type de service.
Gobee.bike s'est déjà retiré de Bruxelles, Reims et Lille, pour raisons de "vandalismes". À Lyon, les vélos sont introuvables depuis fin janvier, Gobee expliquant aux abonnés que "la flotte a été fortement endommagée" sans préciser une date pour le retour du service. A Paris, les vélos se font de plus en plus discrets. Gobee vient d'annoncer son retrait de l'Italie, avançant une nouvelle fois des questions de vandalisme.
Les vélos verts présentent plusieurs points faibles comme des rayons arrière qui s'arrachent facilement lorsque la roue est verrouillée. D'autres start-ups ont choisi des rayons renforcés ou plus larges pour éviter cette déconvenue. Par ailleurs, Gobee.bike doit faire face à la privatisation de certains vélos, ainsi que des astuces échangées par certains utilisateurs pour forcer le système de verrouillages et profiter du service sans payer. Face à la réalité du vandalisme, les seules start-ups qui s'en sortiront seront celles capables de proposer un vélo en libre-service adapté aux usages.
@Lyon Capitale, je me permets de vous adresser un lien sur un long article traitant (moins localement) du sujet : https://www.alternatives-economiques.fr//velos-libre-service-lutte-survie/00082995