La douane de Saint-Étienne a saisi lundi, 223 grammes de cocaïne dans un bus qui remontait d'Espagne à Cheyssieu (38). L'antennestéphanoise de la police judiciaire a quant à elle intercepté 1,2 tonne de résine de cannabis à Pact (38), près de Baurepaire. "Une saisie très importante", selon Francis Choukroun, le nouveau patron de la Police judiciaire lyonnaise. Précisions.
Un mois après l'arrestation et le placement en détention provisoire du numéro deux de la direction interrégionale de Police judiciaire (DIPJ) de Lyon, Michel Neyret, les affaires reprennent. Le nouveau directeur, Francis Choukroun, arrivé il y a deux semaines, a annoncé cette fin de semaine la saisie, lundi dernier dans le nord-Isère, de 1,2 tonne de résine de cannabis sur la commune de Pact (38).
Une saisie réalisée suite à plusieurs mois d'enquête, par les hommes de la PJ de Saint-Étienne dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par un juge d'instruction stéphanois. Ils sont intervenus dans une villa de la commune de Pact, non loin de Baurepaire, à une soixantaine de kilomètres au sud de Lyon. Aidés du Groupe d'intervention régional (GIR) et de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Lyon, les policiers stéphanois ont trouvé, hormis la drogue, un fusil d'assaut, quatre gilets pare-balles, un fusil à pompe à crosse modifiée et un pistolet mitrailleur israélien dans la demeure. Ils ont également saisi une Audi Rs4 volée et une Fiat Ducato. Francis Choukroun, patron de la DIPJ, nous a confié qu'il s'agissait d'une saisie "très importante" ce vendredi matin.
Les responsables présumés, un homme présent sur place au moment de la descente de police et deux de ses complices interpellés dans la journée de lundi, ont été déférés devant le parquet de Lyon en milieu de semaine et écroués en attente de leur jugement. Le dernier de la bande a été arrêté en Espagne mercredi, écroué dans le cadre d'un mandat d'arrêt international, il est en attente de transfert à Lyon où il sera jugé également. Les quatre hommes, âgés d'une trentaine d'années, sont tous originaires de l'agglomération lyonnaise.
De son côté, la douane de Saint-Etienne, a annoncé la prise de 223 grammes de cocaïne, mardi 1er novembre, dans le nord-Isère également. Lors du contrôle des passagers d'un bus de tourisme espagnol, à Cheyssieu (38) le long de l'A7, les douaniers ont réagi au discours embrouillé d'un voyageur nigérian d'une trentaine d'années. Interrogé sur la raison de son voyage, celui-ci leur a expliqué qu'il arrive de Valence (Espagne) et qu'il avait décidé de se rendre à Lyon sur un coup de tête afin d'y retrouver une jeune fille rencontrée sur Internet.
Les douaniers ont décidé de le soumettre à un test de dépistage de produits stupéfiants qui s'est révèlé positif au cannabis. Pressentant un trafic de stupéfiants ingérés, ils l'ont également escorté jusqu'à l'hôpital pour lui faire subir un scanner de l'abdomen qui a dévoilé la présence de nombreux corps étrangers à l'intérieur de son appareil digestif. Le passeur finit par expulser une vingtaine d'ovules contenant un total de 223 grammes de cocaïne estimés à 12 420 euros sur le marché noir. Jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Vienne, le jeune nigérian a été condamné à 18 mois d'emprisonnement, dont 9 avec sursis. Il devra s'acquitter d'une amende de 8 920 euros.
Ouaaah. Trop fort. Au pays du droit de garder le silence, on imagine que les informations pour faire tomber l'équipe sont venues de supers indics rémunérés au smic... Faux-dercherie. Bravo aux flics des stups, qui ne peuvent faire autrement que de 'travailler à l'ancienne'.