Le gouvernement vient de publier un appel à candidatures pour l'exploitation de la ligne de trains Intercités entre Lyon et Nantes dans le cadre de l'ouverture à la concurrence.
Qui va assurer les liaisons Intercités entre Lyon - Nantes et Bordeaux - Nantes à partir de 2022 ? Dans le cadre de l'ouverture des lignes de train à la concurrence, le gouvernement vient de lancer un appel à candidatures pour ces liaisons selon l'AFP. Les potentiels exploitants ont jusqu'au 28 février pour manifester leur intérêt. Des candidats seront sélections d'ici fin mars pour recevoir le dossier, avant que l'État ne tranche définitivement autour de l’automne 2020. Pour l'instant, ces lignes sont exploitées par la SNCF qui devrait candidater à sa propre succession. Transdev a déjà manifesté son intérêt pour déposer un dossier.
L'exploitant choisi devra proposer, au minimum, quatre allers-retours entre Nantes et Bordeaux, et trois entre Nantes et Lyon. Selon l'AFP : les candidats seront "libres de proposer une offre plus importante en termes de fréquence ou de prolongement de la desserte" et devront offrir "un haut niveau de qualité du service, de ponctualité, d'accueil, d'information et de confort". Les trains neufs seront mis à disposition par l'État. Le sélectionné devra s'occuper de leur maintenance, de la politique commerciale, des tarifs et ventes des billets.
"le déficit d'exploitation de Nantes-Bordeaux avait atteint 13,7 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 9,1 millions, et celui de Nantes-Lyon de 9 millions pour des recettes de 7,8 millions seulement", précise le gouvernement à l'AFP. Le candidat choisi "percevra une contribution financière de l'État", mais devra assumer une partie du risque lié à l’exploitation.
Encore un scandale pour lequel on écrira ensuite que les sociétés privées se gavent d'argent public et font d’énormes bénéfices. Les concessions des autoroutes, ça ne sert pas de leçon apparemment !