Mise en avant par un nombre croissant de municipalités en France, la gratuité des transports – qui va être appliquée totalement d’ici 2026 à Montpellier – donne des idées à plusieurs grandes métropoles. Une mesure très populaire qui embrasse de nombreuses réalités et dont l’application à Lyon s’avère difficile.
Le rêve de bouches de métro sans portiques, de rames sans composteurs, de quais sans contrôleurs, de Lilas sans poinçonneurs ! C’est ce que vient de mettre en place la métropole de Montpellier en rendant gratuit l’accès à son réseau les samedis et dimanches. Cette gratuité, qui ne concerne que les habitants du territoire, sera ensuite étendue en semaine aux seniors et aux jeunes avant de devenir totale d’ici la fin de mandat (2026). L’arrivée d’une agglomération comme celle de Montpellier dans un mouvement de gratuité des transports, lequel a débuté en France dans les années 1970 à Colomiers (Haute-Garonne), n’a rien d’anodin. Jusqu’ici cantonnée aux petites et moyennes aires urbaines, cette proposition politique va pour la première fois être mise en place dans une métropole de 465 000 habitants dont le réseau de transport urbain compte 4 lignes de tramway (potentiellement 5 d’ici 2025) et 41 lignes de bus.Il vous reste 90 % de l'article à lire.
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