Les compétiteurs pouvaient nager avec palmes ou supports, au départ du Pont Poincaré.

Traversée de Lyon à la nage : près de 300 participants à l'eau !

Malgré les températures hivernales et l'absence de soleil, 291 participants ont parcouru le Rhône à la nage, depuis le pont Poincaré jusqu'aux berges de Gerland. Un exploit réalisé dans la convivialité et la bonne humeur.

Près de la ligne d'arrivée, où s'animent équipes de secouristes, organisateurs et spectateurs en tout genre, une fillette demande : "ils ne sont toujours pas partis"? Ludivine, sa mère, jette un rapide coup d'œil au chronomètre affiché :"ils sont partis il y a 47 minutes, mais ton père met environ 1h15, donc nous avons encore un peu de temps". Ce dimanche matin, le père en question fait partie des 291 participants qui se sont jetés dans une eau à 8°C pour parcourir Lyon à la nage sur une distance de 8 kilomètres. L'ambiance est bonne, on scrute au loin l'arrivée des premiers nageurs.

"En moyenne, les premiers arrivants terminent la course en une petite heure", précise Stéphane Dufour, du club de plongée Thalassa, qui organise la course. Aujourd'hui, il y a peu de courant, environ 500m3 / seconde, donc ils mettront peut-être un peu plus de temps". Nager dans le sens du courant est un impératif pour cette compétition, organisée pour la 42e édition. En janvier 2020, 400 personnes avaient participé, puis 221 en 2022 (l'édition de 2021 avait dû être annulée en raison du Covid-19). La course est accessible à tous les adhérents de club de sports d'eau, natation et plongée, etc. Pour Stéphane Dufour, les conditions ne sont pas si mauvaises, ce dimanche matin : le temps est sec et finalement, "il fait meilleur dans l'eau que dehors, puisqu'on enregistre une température extérieure à 4°C".

Avec dossards et chronomètres, les compétiteurs peuvent choisir de participer à deux courses : une avec palmes, l'autre avec des supports utilisés en eau vive. "Ce sont généralement des flotteurs en mousse. Les bras sont hors de l'eau". La plus jeune des participants a 16 ans (pour la catégorie avec support), le plus âgé 77. Les compétiteurs sont répartis dans les catégories homme et femme, par tranches d'âge. "Si au bout de deux heures des nageurs ne sont pas arrivés, nous devons les sortir de l'eau".

"Je ne pensais pas arriver premier"

En nageant avec palmes, Alain Barrucand est arrivé premier de la course, en à peine plus d'une heure. Entraîneur dans un club de l'ouest lyonnais, il se réjouit de cette victoire, après avoir participé à de nombreuses éditions. "Je ne pensais pas arriver premier. Ca fait bien 15 fois que je fais cette course !"

"J'ai eu plutôt chaud"

Pour Alexandra Anastaze, qui participe pour la première fois, dans la catégorie nage avec support, la température de l'eau n'est clairement pas un problème. "J'ai une combinaison de 3 mm et un k-way que je regrette presque ! Avec l'effort, on n'a vraiment pas froid. J'ai même dû me rafraîchir avec un peu d'eau froide sur la tête". Adhérente du club de Gien (Loiret), la sportive a participé avec un ami, Matteo, et indique avoir "l'habitude de nager en eau vive. À certains moments, dans l'eau, on est comme hypnotisé".

Alexandra Anastaze, aux côtés de Matteo, une fois sortis de l'eau.

Des arrivées sans discontinuité

Après l'arrivée des vainqueurs, les centaines d'autres participants ont continué à arriver progressivement, heureux et en bonne forme. Accueillis par leur entourage et une équipe de secouristes, ils ont pu accéder au gymnase de la Cité scolaire internationale, pour une douche salvatrice et un apéritif de récompense.

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