Deux médailles de cristal et une médaille de bronze du CNRS sont venus récompenser le travail du directeur du service informatique de l'Institut Camille Jordan, de l'assistant-ingénieur à l'Institut de physique nucléaire de Lyon et d'une membre de l'équipe Liquides et Interfaces de l'Institut Lumière Matière.
Laurent Azema, Anne-Laure Biance et Raphaël Fillol font partie des lyonnais récompensés cette année pour leur travail par le CNRS. Le premier, directeur du service informatique de l'Institut Camille Jordan et directeur du groupement de services CNRS Mathrice a reçu une médaille de cristal. Créé en 1992, le cristal du CNRS distingue chaque année des ingénieurs, techniciens et personnels administratif du CNRS pour la créativité, la maîtrise technique et l'esprit innovant de ces personnes qui contribuent aux côtés des chercheurs à l'avancée des savoirs et des découvertes scientifiques. Pour Laurent Azema, cette récompense souligne le travail mené pour offrir des services en matière de système d'information et de moyen de calcul, comme il l'a fait en jouant un rôle clé notamment dans le développement d'une plateforme en ligne pour les Mathématiques, "très largement utilisés par les mathématiciens français". Un deuxième cristal CNRS a été attribué à Raphaël Fillol pour son expertise "qui s'étend sur l'ensemble des techniques associés à la physique auprès des accélérateurs". Il a également joué un rôle majeur en assurant la responsabilité technique du "Dispositif d'irradiation d'agrégats biomoléculaires" (DIAM) depuis 2005 et la réalisation d'un dispositif innovant reconnu de manière internationale : un goutte à goutte qui fournit des faisceaux de nanogouttes contenant un nombre contrôlé de molécules d'eau. Anne-Laure Biance, quant à elle, obtient une médaille de bronze, celle qui vient récompenser le premier travail d'un chercheur et qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Au sein de l'équipe Liquides et Interfaces de l'Institut Lumière Matière, elle étudie les écoulements de liquide pour lesquels les surfaces ont un rôle prédominant, en étudiant notamment des dynamiques de film de savon ou de bulles pour modéliser des mousses macroscopiques.