Aucun lien entre les affaires, mais une recrudescence de meurtres. Tous inexpliqués.
L'horreur. Mardi 11 décembre, aux alentours de midi, un homme frappe à la porte d'une petite maison, au 79 rue Voltaire, à Oyonnax (Ain). Mohamed ouvre la porte. En guise de réponse, un couteau lui traverse la gorge. Il a le temps de faire quelque pas et s'effondre, sur le trottoir. Mohamed était âgé de 23 ans. Latifa, sa compagne de deux ans sa cadette, tente de s'échapper, on l'imagine apeurée. Elle est rattrapée par l'assassin, dans le hall de l'immeuble d'en face et subit le même sort : un coup de couteau, fatal, à la gorge. A l'heure où nous bouclons notre édition, les enquêteurs de la DIPJ de Lyon n'ont pas retrouvé l'assassin. L'arme du crime, retrouvée sur les lieux, devrait être identifiée rapidement et pourrait donner quelques informations.
La veille, à Mornant, le corps d'un homme est retrouvé, sans vie, sur une aire de stationnement, en pleine zone industrielle. La victime a une balle de 22 Long Rifle dans la tête, une douille du même calibre sera retrouvé à quelques pas. Malgré l'absence de papiers d'identité, les enquêteurs découvrent qui est l'homme. Son tatouage le trahit. Il s'agit d'un homme de 22 ans, habitant Saint-Symphorien-sur-Coise et faisant partie de la communauté des gens du voyage. Règlement de comptes pour trafic de stupéfiants ? Pourquoi pas... en tous les cas, les gendarmes qui sont sur l'affaire n'écartent aucune hypothèse. L'enquête, elle, s'annonce des plus difficiles, dans un milieu où personne ne parle.