Particulièrement touchée par les tags en tout genre, la partie basse des quais de Saône ne sera pas nettoyée par la Métropole de Lyon, qui juge la facture trop lourde par rapport au bénéfice.
Les tags qui recouvrent les murs des berges des quais de Saône, entre la passerelle Saint-Vincent et le pont Bonaparte, devraient encore faire parler d’eux pendant quelque temps. Pointés du doigt par de nombreux riverains qui demandent régulièrement leur nettoyage aux pouvoirs publics, selon nos informations ils ne seront pas retirés de si tôt.
55 000 euros pour 650 m2
Pour le moment, la Métropole de Lyon, qui à la compétence sur ce secteur, a estimé que la facture était trop élevée au vu du bénéfice. "Pour l’instant, il a été décidé de ne pas « détaguer » car dès que c’est nettoyé c’est « retagué » dans la foulée", reconnaît-on du côté des services de la collectivité, alors que le coût du nettoyage des 650 m2 situés entre la passerelle Saint-Vincent et le pont Bonaparte a été évalué à 55 000 euros. La Métropole de Lyon précise toutefois qu’un "détagage" partiel a été effectué un peu plus loin, le 9 juin, entre le pont Bonaparte et la passerelle Saint-George.
Ca coince pour une fresque street-art
Évoquée il y a quelques semaines à notre rédaction par Catherine David, la directrice adjointe en charge de l’espace public pour la Métropole de Lyon, l’idée de créer une fresque street-art sur les quais, pour empêcher les tags, a finalement été abandonnée pour le moment. Le projet serait particulièrement complexe à mettre en oeuvre, celui-ci nécessitant une autorisation des Architectes des bâtiments de France en raison notamment de la proximité des quais avec des monuments historiques. Le projet reste toutefois dans les cartons en cas d'obtention d'une telle autorisation.
Du côté des services de la Ville de Lyon, on rappelle que la municipalité n’a que la charge du nettoyage des tags sur les bâtiments municipaux ou encore les façades de copropriété disposant d’un contrat façade nettes et que la propreté des murs des quais ne relève donc pas de la compétence municipale. Début juin, Mohamed Chihi, l’adjoint à la sécurité de la Ville de Lyon, assurait par ailleurs que 1 000 interventions ont déjà été menées depuis janvier par les services de la mairie et leur sous-traitant pour "détaguer" 24 600 m2.
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Fléau national voir international, nombreuses sont les villes européennes défigurées par ces immondices tracées par des prétendus banksy.
Les peines devraient etre sévères avec en parallèle une meilleure sensibilisation
ça en fait des problèmes générés par l'usage de monnaie, hein ? 🙂
- frais pour nettoyer
- vente de ces bombes de peinture polluantes qui participent à "la croissance"
- éducation correcte qui coûte cher
- lieux dédiés à l'expression libre qui n'existent pas faute de budgets
- prisons saturées parce que ça coûte cher
- amendes inefficaces
etc.
On pourrait mettre nos imbéciles tagueurs au boulot, priver les familles de toute aides sociales
Le maire préfère investir dans des séances d'"écosexualité" plutôt que dans du détagage.
A force de faire des conneries, les écolos ont tout bouffé le pognon...il est temps de virer cette bande d inutiles arriérés....
Scandaleux !!!!