Quelques heures après avoir été éliminée dès le premier tour de l'US Open, la Lyonnaise Caroline Garcia a publié un texte sur les réseaux sociaux où elle dénonce le cyber harcèlement dont elle fait l'objet depuis quelques temps.
C'est une situation qui touche beaucoup de joueurs et joueuses de tennis depuis quelques années et qui a été dénoncée, sur les réseaux sociaux, par la Lyonnaise Caroline Garcia. Quelques heures après avoir été éliminée dès le premier tour de l'US Open 2024, la Rhodanienne a publié un long texte sur son compte Instagram dans lequel elle dénonce le cyber harcèlement dont elle fait l'objet.
Garcia inquiète pour les joueurs plus jeunes
"Tu es une merde", "J'espère que ta mère va bientôt mourir", "Je te déteste tellement", "Tu devrais envisager de te suicider"… Ces messages de haine, reçus ces derniers temps par la joueuse de 30 ans, ont fait réagir la Lyonnaise. "Je ne suis qu'une fille normale qui travaille vraiment dur et qui fait de son mieux" débute Caroline Garcia. "J'ai aujourd'hui des outils et j'ai travaillé pour me protéger de cette haine en ligne. Mais ça m'inquiète vraiment quand je pense à des joueurs plus jeunes qui doivent traverser ça" poursuit-elle.
Un sujet qui a déjà été soulevé par de nombreux joueurs et joueuses par le passé. "Pourtant, aucun progrès n'a été fait" estime la Lyonnaise. "Les réseaux sociaux n'empêchent pas cette haine. Les tournois et le sport continuent de s'associer avec des compagnies de paris, qui continuent d'attirer de nouvelles personnes vers des paris malsains. L'époque où les marques de cigarettes sponsorisent le sport est révolue. Pourtant, nous sommes ici en train de promouvoir les compagnies de paris, qui détruisent activement la vie de certaines personnes" énumère Caroline Garcia.
"Reconsidérer l'anonymat en ligne ?"
Avant de réclamer des sanctions contre les cyber harceleurs : "Si quelqu'un décidait de me dire ces choses en public, il pourrait avoir des problèmes juridiques. Alors pourquoi en ligne nous sommes libres de faire n'importe quoi ? Ne devrions-nous pas reconsidérer l'anonymat en ligne ?"
Une prise de position qui ne manquera pas de faire réagir et qui, espérons le, fera peut être avancer les choses sur ce dossier de l'harcèlement en ligne.