Ce lundi, l'ensemble des groupes politiques du conseil de la Métropole de Lyon ont rendu hommage à Gérard Collomb, décédé samedi 25 novembre.
L'ambiance était solennelle ce lundi après-midi dans l'hémicycle de la Métropole de Lyon. Son président écologiste, Bruno Bernard, avait organisé un temps d'hommage à Gérard Collomb, ancien maire emblématique de la capitale des Gaules, disparu samedi soir, après un an de combat contre un cancer. "Un amoureux absolu de Lyon et de ses habitants", a résumé Bruno Bernard en ouverture de séance, s'adonnant à un résumé des grands projets menés par celui qui "a fait entrer Lyon dans la modernité".
"Tu es, et tu resteras dans l'histoire de Lyon"
Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon
"La transformation de Gerland avec le biodistrict", "la requalification de la rue Garibaldi", les berges du Rhône, mais aussi "la transformation du quartier de la Confluence, sans doute l'un des projets les plus audacieux de Gérard Collomb", a rendu hommage le président de l'exécutif. Et de conclure : "Merci Gérard pour tout ce que tu as accompli. Tu es, et tu resteras dans l'histoire de Lyon."
Louis Pelaez, proche de Gérard Collomb qui siégeait à ses côtés a lui aussi rendu un hommage appuyé à "un homme profondément sincère, honnête", qui "laissera une trace indélébile dans la métropole". "C'était un homme avec ses fragilités, ses qualités et ses faiblesses", a rappelé l'élu du groupe d'opposition Inventer la Métropole de demain.
"C'était un homme avec ses fragilités, ses qualités et ses faiblesses"
Louis Pelaez, conseiller métropolitain proche de Gérard Collomb
David Kimelfeld a salué un homme qui "avait redonné confiance à cette Ville de Lyon et fierté à ses habitants", n'omettant pas l'avoir "affronté", sans oublier "ce qu'il a représenté pour [lui]". Transfuge de classe, et symbole d'une méritocratie à laquelle il croyait, Gérard Collomb "n'oubliait jamais d'où il venait et son énergie, sa rigueur, ses convictions, son travail acharné qui nous épuisait tous tant cela était intense n’était pas sans rapport avec son parcours personnel", a insisté l'ancien président de la Métropole.
A gauche, Nathalie Perrin-Gibert a rendu un hommage sincère, saluant l'opposant politique qu'était devenu pour elle Gérard Collomb. "Je ne serais pas honnête devant vous si j'oubliais les sujets qui furent de 2008 à 2020, l'objet de désaccords. Oui il a existé de fortes tensions entre nous, mais se reconnaître en désaccord, c'est aussi se reconnaître mutuellement, c'est aussi se respecter", a-t-elle dit. Et de conclure : "Sans réécrire l'histoire je peux rendre hommage à l'homme que nous savions sensible et profondément humain. Sans réécrire l'histoire je peux dire mon respect pour la combativité jamais démentie. Le sens de l'engagement sans limite pour une ville et une métropole."
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En 10 ans et 3 mandats socialo-libéraux : terrorisme islamiste, GJ, casse, pandémie, confinements, manifestations, dette, casses, pillages, violences, pauvreté, immigrations, guerres.. En 2018, G. Collomb, en fuyant son poste de ministre de l'Interieur, nous avait annoncé l'HUBRIS. Dont acte !