L’autopsie des corps des cinq personnes tuées à Douvres (Ain), dans la nuit du 19 au 20 juillet, révèle qu’elles ont été tuées par arme blanche. Vraisemblablement dans leur sommeil.
Une semaine après la tuerie de Douvres, dans l’Ain à une quarantaine de kilomètres de Lyon, l’enquête commence à livrer de premiers éléments sur la mort de cette famille de cinq personnes. "Les autopsies ont permis d'établir que toutes les victimes ont été mortellement blessées par une arme blanche", a indiqué à l'AFP le procureur de Bourg-en-Bresse, Christophe Rode.
Tuées dans leur sommeil
Au moment de sa mort, donnée par le GIGN, le tueur, âgé de 22 ans, était armé d'un fusil à canon long et d'un katana, un sabre japonais. Avant cela, il s'en était pris à son père de 51 ans, à la compagne de ce dernier (48 ans), à sa sœur âgée de 17 ans, à la fille de sa belle-mère, âgée de 15 ans, et à l'enfant issu de la nouvelle union, un garçon de quatre ans.
Selon le procureur, les victimes ont "vraisemblablement", "été frappées durant leur sommeil, mais il est difficile de déterminer l’ordre dans lequel les agressions ont été commises, même s'il est probable que le couple a été tué en premier".
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Le plus important est de connaître les raisons de ces actes.