Devant la tension grandissante entre les conducteurs de taxis et le service Uberpop, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a demandé le renforcement des contrôles.
La tension monte encore entre les chauffeurs de taxis et les conducteurs UberPop. Les conducteurs, mais pas seulement. Dans la nuit de samedi à dimanche, un jeune homme de 26 ans affirme avoir été agressé par plusieurs chauffeurs de taxi. Après trois refus de transport par des taxis, le jeune homme aurait déclaré : "Je vais prendre UberPop." Phrase qui, selon ses dires, aurait déclenché une violente réaction chez plusieurs conducteurs professionnels. Violemment agressé, le jeune homme souffre d'une fracture du nez et s'est vu prescrire 21 jours d'ITT.
Contrôles renforcés
Devant l’escalade de tension autour d'UberPop, le ministre de l'Intérieur a réagi, mardi dans la soirée. Il a rappelé que, "dans un Etat de droit, nul ne peut se faire justice soi-même".
Dans la bataille qui oppose UberPop et les chauffeurs de taxi, le ministre a clairement tranché et pris parti pour ces derniers, rappelant qu’“UberPop est dans l'illégalité” : "Des condamnations ont déjà été prononcées. Quels que soient les arguments publicitaires d'UberPop, la concurrence que ces conducteurs exercent à l'encontre des taxis et des VTC est déloyale : ils ne paient aucune charge ni impôt ; cela relève du travail dissimulé."
Bernard Cazeneuve a donc décidé de renforcer les contrôles qui visent les chauffeurs non professionnels. Les conducteurs UberPop s'exposent à des sanctions pénales, mais également fiscales.
Taxis racailles