Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et directeur du laboratoire de la Criirad (Valence, Drôme) analyse le bombardement d'une centrale nucléaire en Ukraine.
Dans la nuit du au 5 mars 2022, la centrale nucléaire Zaporijia, à Enerhodar, dans le sud de l'Ukraine, l'une des plus puissantes d'Europe avec six réacteurs nucléaires de 950 MWe, a été frappée par des tirs russes.
❗️❗️Judging by the video from the scene, an administrative building is on fire at the #Zaporizhzhia NPP as a result of shelling. However, the reactors are very close to the shelling site. The shelling continues. pic.twitter.com/CCZiKgclIw
— NEXTA (@nexta_tv) March 4, 2022
Selon le site internet de l’organisme d’inspection de la sûreté nucléaire ukrainienne, (SNRIU), la centrale a subi un bombardement vers 1h00 du matin. Ce bombardement a provoqué un incendie qui a endommagé un bâtiment auxiliaire du réacteur numéro 1. Il aurait été éteint vers 6h20 ce matin.
Selon les autorités russes, la sécurité de la centrale est "garantie". Selon l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), en lien avec les autorités ukrainiennes, l'incendie déclenché (et rapidement éteint par les pompiers) par les tirs de chars russes n'a "pas affecté d'éléments essentiels".
#Ukraine tells IAEA that fire at site of #Zaporizhzhia Nuclear Power Plant has not affected “essential” equipment, plant personnel taking mitigatory actions.
— IAEA - International Atomic Energy Agency (@iaeaorg) March 4, 2022
Basé à valence, dans la Drôme, la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) est née en mai 1986, au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, à l’initiative d’un groupe de citoyens révoltés par les mensonges officiels et qui souhaitaient connaître la vérité sur la contamination réelle du territoire français.
Nous avons demandé Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et directeur du laboratoire de la Criirad, son analyse sur cet événement.
"Il y a deux aspects à prendre en compte. Le premier concerne la situation instantanée. Ce matin, les informations sont plutôt "rassurantes" parce les tirs russes et l'incendie qui s'en est suivi auraient affectés une partie de la centrale non vitale pour garantir la sûreté nucléaire. C'est donc plutôt une bonne nouvelle. Les autorités ukrainiennes rapportent également que les radiations sont peu élevées. Ceci étant dit, nous n'avons plus accès depuis ce matin au réseau de capteurs autour de la centrale Zaporijia. Cela veut dire que nous n'avons plus aucune info en direct.
"Nous n'avons plus accès depuis ce matin au réseau de capteurs autour de la centrale Zaporijia."
Il y a ensuite un second aspect de l'événement, plus préoccupant celui-ci : c'est l'occupation de la centrale nucléaire par les troupes russes. Cela pose des questions à moyen et long terme. Il s'agit de savoir s'il sera possible pour les opérateurs de faire leur travail, c'est-à-dire de garantir la sécurité et la sûreté nucléaires. Même sir les réacteurs sont à l'arrêt - pour l'heure, seul le réacteur n°4 fonctionne mais à puissance réduite (690 MWe), les 5 autres réacteurs sont actuellement déconnectés du réseau - , il faut en permanence garantir le refroidissement du coeur des réacteurs et des piscines qui contiennent le combustible hautement radioactif.
"Ce qu'on peut craindre en situation de conflit c'est qu'il ne soit plus possible de garantir les fonctions de refroidissement essentielles à la sécurité et la sûreté nucléaires."
Sans cela, le risque est d'arriver à une fusion et une catastrophe nucléaire de type Fukushima. Il faut donc avoir accès à l'électricité, ou aux diesels de secours. Encore faut-il pour cela avoir du personnel et du carburant, et avoir accès à l'eau de la rivière Dniepr. Ce qu'on peut craindre en situation de conflit, c'est qu'il ne soit plus possible de garantir les fonctions de refroidissement essentielles à la sécurité et la sûreté nucléaires."
"C'est inédit dans l'histoire de l'humanité qu'une guerre frappe un pays avec autant d'installations nucléarisées."
Les pro-nucléaires vont encore dire que ce n'est pas une menace plausible...
Reste que même avec les énergies renouvelables faites par les industriels, ces dangers n'existent pas.
Avec le nucléaire, il est là en permanence.
Pas inapproprié ce commentaire mais imbécile (tel l'auteur)!!!!!Nucléaire 77% de la production éolien+solaire 7% largement subventionné, 30% de nos factures.Comme toujours aucune solution , des émotions pas des faits réalistes , constatables.
A voir les nombreux reportages sur la mise à la casse des éoliennes en Allemagne, aux USA.
""" les énergies renouvelables faites par les industriels""" Chinois bien sur !!.
Plus dangereux et toxique, ces individus grands prédicateurs de leurs ignorances.
Merci pour vos habituelles insultes.
Vous êtes au courant que lorsqu'on apprend la psychologie, l'insulte est comprise comme la violence, c'est à dire lié à une infériorité, une frustration mentale momentanée ?
D'ailleurs le bloubiboulga de vos explications sans relation de causes à effets montre vos troubles 🙂
Le nucléaire c'est des dômes et des installations mortelles (non nettoyables) pendant + de 10 000 ans. Et aucune société humaine n'a survécu aussi longtemps.
Autrement dit, votre modèle de société est ultra nocif, dictatorial, et à rejeter.
L'industrie greenwashing des éoliennes et des panneaux solaires est polluante, on le sait. Et inutile d'accuser les chinois, on produit aussi ça en Europe.
Donc la solution n'est pas de toujours plus consommer d'énergie mais au contraire de diminuer énormément les consommations. Ainsi, pas besoin de nucléaire ni de méga structures pseudo-vertes.
Seulement voilà, décroître nos consommations c'est "faire du chômage". Voilà pourquoi seul un modèle économique postmonétaire peut nous sortir de ces impasses.
""Merci pour vos habituelles insultes.!
grosse erreur, il ne s'agit pas d'insultes mais de constat basés sur le bon sens. Notre futur ex président a bien réagit en décidant de construire les nouveaux EPR, qui viendront chauffer et éclairer ma descendance, (7)
"""Voilà pourquoi seul un modèle économique postmonétaire)!! Refrain §§, mais où sont les chœurs ??.
S'agissant des Nobel qui immanquablement vont t'être décernés ? Pacques, Mi-Carême ?? n'oublie pas de publier ton Œuvre.
".........imbécile (tel l'auteur)............"
oui, bien sûr, ce n'est pas une insulte ! 😀
Mais comme je vous l'ai expliqué, vos insultes sont l'expression de votre frustration mentale momentanée. Il faut que vous appreniez ça, non ?
"....................basés sur le bon sens. Notre futur ex président a bien réagit en décidant de construire les nouveaux EPR......................."
ce même bon sens qui vous fait à la fois insulter votre contradicteur, et à la fois promouvoir encore plus de béton et de ferraille ultra contaminés pour des milliers et des milliers d'années, juste parce qu'on vous a fait croire que c'était la seule manière d'avoir "du confort".
Vous crachez sur votre descendance et sur celle des autres.
Quant au "publie ton oeuvre", il existe déjà plusieurs bouquins qui en parlent et qui expliquent. Mais... lire autre chose que des commentaires sur internet et vous concentrer sur ce que vous lisez, est-il encore possible pour vous ?
🙂
Vite Mocica - notre future.fr !
""""C'est inédit dans l'histoire de l'humanité qu'une guerre frappe un pays avec autant d'installations nucléarisées."?
Plus inédit encore , qu'un individu ingénieur en physique nucléaire et directeur du laboratoire de la Criirad (Valence, Drôme) puisse faire une telle déclaration.
Depuis combien de siècles le nucléaire est il exploité ??,
Tout est bon pour affoler les populations.
""Sans cela, le risque est d'arriver à une fusion et une catastrophe nucléaire de type Fukushima. ?? il connait les véritables raisons de la catastrophe de Fukushima, construction sous contrainte d'un privé, on a rogné sur toutes les sécurités , la hauteur de la digue censée protéger la centrale bâtit à moitié des prévisions, les systèmes de secours en dessous du niveau de l'océan, , le personnel mal formé, mal entrainé.
Cet organisme de 1986 ( M Rivasi) commentant à sa façon les évènements y perd chaque fois un peu plus de sa crédibilité
La crédibilité de cette organisation est plus importante que celle d'un état qui est géré par des ingénieurs ne voulant pas admettre les limites physiques de la croissance économique.
On ne compte plus les problèmes nucléaires de l'état français qui passent sous les radars médiatiques et donc sont inconnus des français.
Crédibilité de la tête , c'est la raison qui a sans doute menée au licenciement de sa directrice alors chez Green peace par Jadot !
Vous confirmez le bloubiboulga dans votre cerveau.
Abobo:::""le bloubiboulga "" ???? Je constate même ici ta grande in culture s'agissant de la diffusion des dessins animés TV , ce dont je suppose est le sujet de discussion préféré dans ton rôle de gourou .
Ce n'était pas un dessin animé.
Mais une fois de plus, vous vous gardez bien d'argumenter, autant sur le fait que "la croissance infinie du PIB et des consommations est physiquement impossible", (ce que tout bon ingénieur ne peut que reconnaître)
autant sur le fait que vous n'avez AUCUNE IDEE de comment assurer la sécurité des sarcophages de béton qui se fissurent et de ferraille qui rouille, des coeurs des centrales, ceci pendant minimum 10 000 ans.
Et on ne parlera pas non plus des déchets qui sont ingérables, car ils restent chaud et dégradent leur contenant, générant l'instabilité même en les enfouissant.
Vos raisonnements et vos insultes représentent une honte pour l'humanité.
"Merci pour vos habituelles insultes". "vous êtes idiots / notre-futur.fr " !
""" Source Climat et Vérité"
Avec les réacteurs à neutrons rapides, nous avons des milliers d’années de production devant nous en
utilisant des déchets»
J.G. – Lorsque la réaction nucléaire se produit, la fission des atomes, elle provoque des
émissions de neutrons qui créent la réaction en chaîne. Il faut qu’il y ait suffisamment de
neutrons pour qu’ils aillent casser d’autres atomes et entre- tenir la réaction en chaîne qui
produit alors une énergie considérable. Ces neutrons issus de la fission sont émis à
haute énergie. Ils se déplacent à des vitesses très élevées. Elles se chiffrent en milliers
de kilomètres par seconde.
Pour des raisons physiques sur lesquels je ne vais pas m’étendre, entretenir une réaction
en chaîne avec de l’uranium naturel nécessite de ralentir les neutrons. On ajoute donc
dans les réacteurs à uranium des particules, notamment de l’hydrogène, contre
lesquelles les neutrons rapides vont buter et se ralentir comme des boules de billard qui
en heurtent les unes aux autres. Ils deviennent alors des neutrons lents.
Dans les réacteurs à neutrons rapides, ils ne sont pas ralentis volontairement pour
contrôler la réaction en chaîne. Cela signifie qu’ils ont plus d’énergie. Il faut au début plus
de matériau fissile pour amorcer la réaction. On n’utilise pas de l’uranium enrichi à 3,5%,
mais du plutonium. Il est associé à de l’uranium appauvri, ayant déjà été utilisé comme
combustible. Au bout d’un certain temps, la réaction crée plus de plutonium qu’elle n’en
consomme en transformant l’uranium appauvri. On appelle cela la surgénération.
Au bout d’un certain temps, vous n’avez donc plus besoin de plutonium et vous ne
consommez que de l’uranium appauvri qui provient des déchets des réacteurs à eau
pressurisée existants. Vous ne consommez que les déchets.
-Il s’agit du principal avantage du réacteur à neutrons rapides?
2/3
Oui. Nous avons actuellement en France 340.000 tonnes d’uranium appauvri et nous en
ajoutons 7.000 tonnes de plus tous les ans. Il est très peu radioactif car il a été appauvri
et très facile à stocker. C’est disponible. C’est gratuit. Le plutonium, c’est pareil. On en
produit 10 tonnes par an à la Hague dans l’usine de retraitement. Nous avons en stock
environ 200 tonnes de ce plutonium qui n’est pas un plutonium militaire. Les militaires
n’en veulent pas parce qu’il est plein d’isotopes très gênants, en quelque sorte il est sale.
Cela signifie qu’on a à disposition tous les matériaux pour faire fonctionner des réacteurs
à neutrons rapides dont on ne sait pas quoi faire. Vous mettez 20 % de ce plutonium et
80% d’uranium appauvri et votre réacteur démarre et tous les ans il faut rajouter de
l’uranium appauvri pour maintenir la réaction. C’est cela un réacteur à neutrons rapides.
Cette technologie est maîtrisée, le réacteur expérimental français Phénix a fonctionné
pendant 35 ans. Elle est la seule capable de garantir la fourniture d’énergie nucléaire
issue de la fission sur une échelle de temps qui se compte en milliers d’années.
Un réacteur rapide de 1 GW va consommer une tonne d’uranium appauvri par an. La
France a aujourd’hui une puissance nucléaire installée de 63 GW. Pour produire 63 GW
tous les ans avec des réacteurs à neutrons rapides, il faudrait y mettre 63 tonnes
d’uranium appauvri. Avec les réacteurs à neutrons rapides, nous avons des milliers
d’années de production devant nous en utilisant des déchets. On n’a plus besoin de
mines d’uranium. On n’a plus besoin d’usines d’enrichissement. Les rapides enfin sont
capables d’incinérer tous les déchets radioactifs à vie longue et ne laissent qu’une petite
quantité de déchets à vie courte, de l’ordre de 300 ans et plus des milliers d’années.
L’autre avantage du réacteur à neutrons rapides est qu’il n’est pas refroidi par un système
complexe d’eau pressurisée à très haute pression. S’il y a un incident, vous pouvez avoir
un accident grave. Le rapide est refroidi par un métal, le sodium liquide. Cela pose des
problèmes techniques, mais pas de problèmes de sûreté des installations. On peut
monter à des températures élevées (550 degrés Celsius) sans monter en pression le
système de refroidissement. Même des fuites de sodium ne conduisent pas à une perte
de réfrigérant et à un risque de fusion du cœur du réacteur.
-Dans ces conditions, comment expliquer que les réacteurs à neutrons rapides qui
ont été développés dans le monde à partie des années 1950 ne se soient pas
multipliés?
-Il faut savoir que les premiers réacteurs créés étaient des rapides parce qu’il est plus
facile de les fabriquer. Très vite les pays nucléarisés ont construit des prototypes de
réacteur rapides à métal liquide et ont convergé sur l’utilisation du sodium. L’Angleterre,
l’Allemagne, la France, les États-Unis, et l’URSS d’abord. Plus tard, l’Inde, la Chine, le
Japon et la Corée du Sud.
Les réacteurs à eau pressurisée se sont imposés pour des raisons économiques. Parce
qu’il s’agissait d’un modèle que les Américains ont adopté au début de la guerre froide
sur leurs sous-marins nucléaires. Les Russes eux avaient au début choisi des réacteurs
rapides refroidis au plomb, mais ils ont eu de gros problèmes de corrosion et les ont
3/3
deux réacteurs rapides de 600 MW avec l’aide russe.
L’échec commercial des rapides s’explique avant tout pour des raisons financières. Ils
sont plus chers à fabriquer, au moins 30%, et moins développés sur le plan industriel.
L’uranium est disponible à bas prix. Le coût de l’ensemble réacteur rapide, usine de
fabrication du combustible et usine de retraitement est plus élevé que le coût d’un
réacteur à eau pressurisée.
Les rapides ne présentent un grand intérêt que si on dispose d’usines de retraitement
opérationnelles et de déchets pour fermer le cycle du combustible. C’est-à-dire pour
utiliser et éliminer l’essentiel des déchets.
L’avenir appartient pour autant très certainement aux rapides mais pas à court ni à
moyen terme. Et vraisemblablement avec un refroidissement aux sels fondus qui
présente encore plus d’avantages en terme de sûreté. Mais tant que l’uranium sera
relativement bon marché, la motivation pour passer aux neutrons rapides ne sera sans
doute pas suffisante.
abandonné. Aux États-Unis, Westinghouse, qui avait développé le «petit» réacteur à eau pour les sous-marins, l’a agrandi et transformé pour produire de l’électricité civile en
grande quantité. L’avantage est qu’il était compact ce qui permettait de réduire son coût
de production. La puissance industrielle et commerciale des États-Unis a fait le reste et
ce modèle à eau pressurisée s’est imposé sur toute la planète y compris en France.
-Pourtant, la France comme d’autres pays a continué à étudier et développer des
réacteurs à neutrons rapides pendant 70 ans, jusqu’à l’arrêt en catimini du
programme Astrid par Emmanuel Macron en août 2019.
-La France a construit un premier réacteur rapide expérimental baptisé Rapsodie à la fin
des années 1960. Dans la foulée, un démonstrateur industriel, Phénix, d’une puissance
de 250 MW a été construit. Je l’ai dirigé pendant plusieurs an- nées. Il a été arrêté en
2009 mais sur le plan technique pouvait parfaitement continuer à fonctionner. Il y a eu en
parallèle Superphénix ( un projet européen mené par la France
avec l’Italie et l’Allemagne, un réacteur de 1,2 GW, qui a été stoppé pour des raisons
politiques par le gouvernement de Lionel Jospin en 1997. La France avait à cette époque
tous les atouts pour être le numéro un mondial dans ce domaine.
Et puis il y a eu le projet Astrid, de 600 MW, arrêté donc par le gouvernement en 2019.
Aujourd’hui, seuls les Russes ont deux réacteurs rapides refroidis au sodium qui
fonctionnent, le BN600 de 600 MW et le BN800 de 800 MW qui se trouvent à Beloyarsk.
Les Russes ont aujourd’hui une avance technique certaine. D’ailleurs, la Chine construit
deux réacteurs rapides de 600 MW avec l’aide russe.
L’échec commercial des rapides s’explique avant tout pour des raisons financières. Ils
sont plus chers à fabriquer, au moins 30%, et moins développés sur le plan industriel.
L’uranium est disponible à bas prix. Le coût de l’ensemble réacteur rapide, usine de
fabrication du combustible et usine de retraitement est plus élevé que le
ce modèle à eau pressurisée s’est imposé sur toute la planète y compris en France.
-Pourtant, la France comme d’autres pays a continué à étudier et développer des
réacteurs à neutrons rapides pendant 70 ans, jusqu’à l’arrêt en catimini du
programme Astrid par Emmanuel Macron en août 2019.!!!!
Abobo la tête : tu en penses quoi des réacteurs à neutrons rapides ,
Aucun lien avec tes neurones , pas rapides du tout?.