Lors des violences urbaines qui ont émaillé la Métropole de Lyon depuis le 27 juin, les Transports en commun lyonnais (TCL) ont essuyé des dégradations.
En ouverture du conseil d’administration du Sytral, Bruno Bernard le président de la Métropole de Lyon et de l’autorité organisatrice des transports en commun dans l’agglomération a dressé le bilan des dégradations subies par les Transports en commun lyonnais (TCL). Ces derniers avaient d’ailleurs entraîné à partir de vendredi l’interruption du réseau de bus et tramway après 20 heures dans un premier temps.
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Les dégâts les plus spectaculaires sont sans aucun doute ceux qui ont touché un bus de la ligne C17 alors qu’il circulait sur l’avenue Édouard-Herriot, à l’angle de la rue Paul Pic. À en croire Bruno Bernard, qui dénonce des violences "inacceptables", "le chauffeur et les voyageurs étaient encore présents à l’intérieur du bus et ont dû sortir" pour échapper aux flammes.
Un chauffeur "coursé par les casseurs"
À cela s’ajoute la dégradation en quelques nuits de violences urbaines de cinq rames de tramway et la vandalisation de cinq stations. Des dégâts ont notamment été enregistrés avenue de Thiers à Lyon, rue Frédéric Fays à Villeurbanne ou encore avenue Maurice Thorez à Vaulx-en-Velin. D’après le président du Sytral, "devant le collège Bellecombe le chauffeur [d’un tramway, NDLR] a même été coursé par les casseurs".
Concernant les réparations des dégâts sur les équipements dégradés, "deux rames ont déjà été réparées en quelques jours, deux le seront dans quelques semaines et une d’ici plusieurs mois".
Concernant les transports publics, outre les TCL n'oubliez pas le bus TER Lyon-Saint Etienne incendié rue Pompidou peu après son départ de la Part-Dieu...
Et dire que toutes ces destructions relancent la croissance du PIB...
Il suffirait pour tout mineurs reconnus, de confisquer les allocations familiales, le RSA et autres aides des familles pour rembourser les dégâts. Mais encore faudrait il avoir des cou..les.