Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) va ouvrir un nouveau pôle régional de registre des cancers dans les îles du Pacifique. Le Circ espère ainsi améliorer les conditions de la recherche sur le cancer.
Le Circ, agence intergouvernementale basée dans le 8e arrondissement lyonnais, va ouvrir un nouveau centre régional dans les îles du Pacifique. Ce projet, mené avec plusieurs partenaires locaux, devrait permettre de développer des registres sur le cancer de qualité dans cette région. L'annonce a été faite au congrès mondial contre le cancer, à Melbourne.
“Les centres régionaux apportent des informations précieuses”
"Ce nouveau centre régional va jouer un rôle très important dans le développement de registres du cancer dans les îles du Pacifique", déclare le docteur Freddie Bray, directeur de l'unité de surveillance du cancer au Circ.
“Les centres régionaux apportent des informations précieuses pour aider les gouvernements des pays en développement à injecter des fonds là où le besoin se fait le plus sentir", ajoute Christopher Wild, directeur du Circ.
Le nouveau centre des îles du Pacifique collaborera avec les pays de la Mélanésie, comme les îles Fidji, la Nouvelle-Calédonie ou la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais aussi avec ceux de la Micronésie ou encore de la Polynésie. Y seront programmées des consultations, une éducation adaptée, et accueillies des activités de recherche et de développement du réseau.
“Il est nécessaire de réaliser des études fiables en Océanie”
En Océanie, 155 000 nouveaux cas et 60 000 cancers mortels ont été constatés en 2012, et les scientifiques tablent sur une augmentation de 53 % de cas annuels d'ici à 2030. Il existe de nombreuses disparités au sein de la région, et les types de cancer varient sensiblement d'un pays à un autre.
"C'est pour cela qu'il est nécessaire d'avoir des données fiables dans cette région, afin de mettre en place un contrôle national efficace du cancer, et de réduire le fléau économique et sociétal qu'il représente", précise le docteur Freddie Bray.
À l'exception de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, il n'y a que peu d'informations disponibles sur le cancer en Océanie, d'où la nécessité de réaliser des études de qualité sur le cancer dans la région.