Depuis le 29 octobre, les parents d'un chercheur de l'Insa se battent pour obtenir la vérité sur la mort de leur fils. Il aurait perdu la vie écrasé par une poutre à Chicago, mais ses parents ne croient pas à cette version.
Il n'a que 35 ans lorsqu'il perd la vie, ce 29 octobre dernier. En déplacement à Chicago, à l'occasion du Tribology frontiers conference, auquel, Hugo Checo Silva assiste avec ses collègues de l'Insa. Le spécialiste de la tribologie, la science des frottements et de l'usure, a disparu après une soirée en discothèque, où il célébrait la présentation de ses travaux. Sans nouvelle, ses collègues l'ont cherché pendant une journée et une nuit, avant de prévenir la police. Plus tard, ils sont informés qu'Hugo Checo Silva a perdu la vie sur un terrain privé, écrasé par une poutre.
Les parents ne croient pas à l'accident
Médecin de profession, la mère du chercheur paraguayen fait le déplacement de Villeurbanne jusqu'à Chicago avec son mari. Le Progrès rapporte que les parents auraient été confrontés à des images sur lesquelles on voit une silhouette qui se déplace dans une décharge et qui se fait écraser par une poutre de 181 kilos. Mais les parents refusent d'adhérer à la thèse de l'accident. La mère d'Hugo Checo Silva assure qu'elle n'a constaté aucune lésion sur le corps de son fils, ni aucun hématome, et qu'elle ne reconnaît pas la chair de sa chair sur les images qu'on lui montre. Avec son mari, elle s'interroge : pourquoi n'ont-ils pas encore pu récupérer les papiers d'identité de leur fils ? Une page Facebook a été ouverte en hommage au chercheur, et pour tenter de financer les frais d'avocat de la famille. De son côté, l'Insa préfère adhérer à l'hypothèse de l'accident.