En raison du refus de la Ville de Lyon d'accueillir un partenaire automobile, le Groupama Stadium n'a pas décroché les demi-finales du Top 14 2024 et 2025. Explications.
Le Groupama Stadium de l'OL, à Décines, était candidat à l'organisation des demi-finales du Top 14, le championnat de France de rugby, en 2024 et 2025. Mais Lyon n'a pas remporté le gros lot. D'autres villes ont été retenues.
Lyon avait pourtant un très bon dossier. D'après Le Progrès, Lyon n'a pas remporter la mise car la Ville de Lyon a refusé d'accueillir un partenaire automobile. En effet, en parallèle des deux matchs, la Ligue nationale du rugby organise un village du rugby dans un haut lieu de la cité choisie. A Lyon, la Place Bellecour avait été retenue. La Ville de Lyon a refusé d'accueillir un partenaire automobile sur la Place Bellecour "même quand il lui a été expliqué que les véhicules exposés seraient électriques", explique le quotidien régional, ce qui a fait torpiller le dossier lyonnais.
D'après nos informations, il s'agissait d'un véhicule de la marque Land Rover.
L'information n'a pas tardé à faire réagir. "Un exemple de plus des ravages de l’idéologie de Grégory Doucet et de ses amis EELV et insoumis, qui, par leurs petits buzz ridicules ne sont pas à la hauteur du mandat qui leur a été confié. Les Lyonnais et le sport méritent bien mieux", raille notamment le maire LR d'Ecully, Sébastien Michel.
Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement de Lyon, dénonce de son côté "l’idéologie au détriment du rayonnement, de l’attractivité, du développement et des emplois qui vont avec".
Edit 10h : La ville de Lyon a réagi par la voix de la première adjointe, Audrey Hénocque. "La Ville de Lyon regrette ce choix, qui est de la responsabilité de la LNR. La Ligue savait pertinemment que des véhicules publicitaires type SUV, ne peuvent pas être autorisées sur la place Bellecour, classée à l'UNESCO. Cet argument ne peut à lui seul justifier son choix", explique Audrey Hénocque.
La Ville de Lyon regrette ce choix, qui est de la responsabilité de la LNR.
La ligue savait pertinemment que des véhicules publicitaires type SUV, ne peuvent pas être autorisées sur la place Bellecour, classée à l'UNESCO.
Cet argument ne peut à lui seul justifier son choix. https://t.co/NnJOQTvrSA
— Audrey Hénocque (@AudreyHenocque) May 17, 2022
L'idéologie de la voiture est une idéologie mortifère qui a fait que nos villes et notre société sont organisées autour de la voiture, rendant très difficile le fait de s'en passer rapidement. Pourtant la "voiture à pétrole" impose à tous sa dictature de la pollution (matières cancérigènes répandues dans l'environnement de tous).
Et là, une "publicité" impose sa dictature et va même jusqu'à engendrer l'impossibilité d'une manifestation sportive.
On voit bien ainsi que la dictature n'est pas là où les maires (cités dans l'article) le disent. La dictature n'est pas dans la protection de l'environnement mentale (anti-pub) et de la nature.
C'est le commerce qui impose et dicte sa loi.
Qu'est-ce qu'on aurait pas dit si le maire de Lyon avait dit "oui" ?
"Le maire de Lyon a craqué", "on est obligé d'accueillir des SUV à Lyon" ?
Un Land rover à Bellecour ? Non, merci. On a bien assez des 4x4 qui n'entrent pas dans les places de parking pour en faire de la publicité. Et quand ils ouvrent leurs portières surdimensionnées, ça met en danger les cyclistes.
Sans oublier que ça esquinte à vitesse grand V les rues de Lyon (à cause du poids).