Au mois de novembre, le collectif "Ensemble nous poumons", dont fait partie le chef de service pneumologie de l’hôpital Lyon Sud, se mobilise pour le dépistage du cancer du poumon.
Le collectif "Ensemble nous poumons", créé et soutenu par le groupe pharmaceutique AstraZeneca, est composé d’experts pluridisciplinaires et de patients basés partout en France. Un collectif dont fait notamment partie le Pr Sébastien Couraud, chef de service pneumologie de l’hôpital Lyon Sud. Durant le mois de novembre, le groupe de travail poursuit sa mobilisation pour sensibiliser le public au dépistage du cancer du poumon. À Lyon, le Pr Couraud également participer à l’étude Ilyad, qui s'intéresse à l'activation de leviers pour optimiser la participation à un tel dépistage.
Lire aussi : Lyon : La Croix-Rouge ouvre ses portes le temps d'une journée
Près de 31 000 décès chaque année
"Comme l’ensemble des membres du collectif 'Ensemble nous poumons', je reste mobilisé sur l’enjeu du dépistage individuel du cancer du poumon avant que le dépistage organisé soit déployé en France, comme c’est déjà le cas chez certains de nos voisins européens. Le cancer du poumon demeure la première cause de décès par cancer dans notre pays (près de 31 000 décès par an : Ndlr)", précise le Pr Sébastien Couraud, dans un communiqué du collectif.
Ce dépistage est recommandé à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans et présentant un tabagisme important. L'objectif de ces experts est aussi de sensibiliser à un dépistage précoce, puisqu'il est "souvent diagnostiqué à un stade tardif", indique le communiqué.
Par ailleurs, un appel à candidatures a été lancé par l'Institut national du cancer (INCA) pour établir un programme national de dépistage organisé du cancer du poumon en France. "Les médecins généralistes et les pharmaciens pourraient jouer un rôle important dans ce dépistage ciblé du cancer du poumon, et leur mission de conseil et de délivrance de substituts nicotiniques, entre autres", ajoute M. Jean-Pierre Lassaigne, président de l’association lyonnaise De l’Air.
Lire aussi : Dépistage du cancer du sein : "On est encore loin du compte"