À l’occasion de la signature de la convention UNICEF "Ville amie des enfants ", mardi 9 novembre, le maire écologiste réaffirme sa volonté de faire de Lyon une ville à hauteur d’enfants. Outre ce nouveau label, l’élu remet son projet de conseil municipal des enfants au goût du jour.
Au cours de la campagne des élections municipales, Grégory Doucet expliquait vouloir faire de Lyon une ville "à hauteur d’enfants ". Une proposition aux allures de promesse il y a un an, mais qui se concrétise ce mardi 9 novembre. Puisque dans le 8e arrondissement de Lyon, à l’école Marie Bordas, le maire écologiste a signé la convention UNICEF " Ville amie des enfants ". Au même moment, les élèves ont participé aux premières élections des représentants du conseil des enfants du 8e arrondissement.
À travers cette signature et ce passage aux urnes, la Ville relance le projet de conseil municipal des enfants. Projet qu’elle a érigé au cœur de son plan de mandat en mars dernier. L’objectif étant d’avoir, d’ici 2024, des conseils d’enfants sur tous les arrondissements de la ville afin de construire " une organisation municipale similaire à celle des adultes ".
“C’est un label que la ville de Lyon avait déjà pu obtenir depuis 2004 mais que l’UNICEF a choisi de revoir en relevant le niveau des exigences notamment au niveau local. Donc ça n’a pas été une mince affaire pour répondre à l’ensemble d’entre-elles mais, aujourd’hui, on a eu le feu vert. On tâchera d’aller au bout ", Grégory Doucet, maire de Lyon.
En rejoignant le réseau " Ville amie des enfants " qui compte près de 245 villes, 16 intercommunalités et 4 départements en France, Grégory Doucet et ses équipes mettent fin à un long parcours du combattant. Ce label ils l’ont souhaité, rêvé, et désormais obtenu après avoir passé avec succès une série d’étapes. " C’est un label que la ville de Lyon avait déjà pu obtenir depuis 2004 mais que l’UNICEF a choisi de revoir en relevant le niveau des exigences notamment au niveau local, explique le maire lyonnais. Donc ça n’a pas été une mince affaire pour répondre à l’ensemble d’entre-elles mais, aujourd’hui, on a eu le feu vert. On tâchera d’aller au bout ".
Un label et 5 engagements à tenir
Pour recevoir ce label, la ville a dû en faire la demande auprès d’UNICEF il y a un an. Dans son dossier, figuraient 5 engagements qu’elle s’astreint à tenir d’ici 2026 sous peine de se voir retirer la
fameuse étiquette. Parmi eux, on retrouve : le bien-être des enfants, la lutte contre l’exclusion, proposer un parcours éducatif de qualité pour tous les enfants, respecter leurs droits et enfin, prendre en considération leurs voix en associant leurs projets à ceux de la Ville. " Une feuille de route est établie pour faire des points d’étapes sur ce qui a été réalisé ou non, précise Claude Ducis-Mieral, Présidente de l’UNICEF Rhône-Loire-Ain et autre partie signataire de la convention. La différence cette année, c’est qu’il y aura un suivi, des échanges constants, tout au long de la mandature. "
Déjà 3 conseils d’arrondissements en place, un autre prévu dans le 5e
Dans l’optique de parachever ces engagements, la municipalité écologiste mise sur les CAE (Conseil d’Arrondissement des Enfants). Ces consultations - généralement réservées aux plus âgés - ont pour but de former les plus jeunes à la vie citoyenne. 8 titulaires et 8 suppléants ont été élus dans le 8e arrondissement pour assister aux séances qui débuteront dès la semaine prochaine. Cet exercice démocratique avait déjà pris ses marques dans le 1er et le 3e arrondissement, tandis que des élèves du 5e devraient, eux aussi, passer par l’isoloir prochainement. " On veut pouvoir mettre en place dès 2024, un conseil municipal des enfants ", glisse Grégory Doucet. Avant cela, il est question d’observer le fonctionnement des conseils d’arrondissement où les propositions seront portées par des jeunes conseillers en herbe. Et pour l’heure, l’édile se prête au jeu des hypothèses : " peut-être que certaines idées seront à verser dans nos grands exercices de budget participatif. Peut-être que les enfants, eux même, viendront proposer des projets dans le cadre de ces budgets. Tout est possible. Les enfants sont, eux aussi, des habitants et ils ont le droit d’être entendus pour les affaires qui les concernent. On est impatients de voir ce que ça va donner. "
Pour une fois on aura peut être des mesures intelligentes.