Alexandre Chevalier démissionne de la présidence du groupe Lyon en commun après la crise liée au cas Nathalie Perrin-Gilbert.
"Le résultat d'un constat d'échec." Alexandre Chevalier, président du groupe Lyon en commun et 18e adjoint au maire de Lyon a annoncé dans un communiqué de presse sa démission de la présidence du groupe, estimant n'avoir pas été à la hauteur dans la gestion du cas Nathalie Perrin-Gilbert, élue de son groupe démise de ses fonctions d'adjointe à la culture par le maire de Lyon en début de semaine.
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Tenant à réaffirmer son soutien à la majorité municipale, en premier lieu au groupe écologiste - dont plusieurs membres ont pris la parole cette semaine pour justifier la décision de Grégory Doucet, critiquant librement NPG - Alexandre Chevalier assure que "les élus Lyon en commun demeurent en effet entièrement mobilisés pour faire avancer la transition sociale et écologique aux côtés du maire".
L'ex-président considère "ne pas avoir correctement protégé une élue de (s)on groupe face à des attaques répétées contre sa personne" et "ne pas avoir contrôlé des prises de parole parfois virulentes à l'encontre du maire de Lyon, garant du bon fonctionnement de notre majorité". Alexandre Chevalier regrette notamment que le soutien apporté à NPG dans la crise du Conservatoire de Lyon ait "pu laisser croire à des dissensions au sein de notre majorité municipale".
Et l'adjoint au maire de conclure en encourageant "l'ensemble des protagonistes qui ont participé à la dégradation de cette situation à prendre leur responsabilité car les élus du groupe Lyon en commun ne peuvent assumer à eux seuls l'ensemble des conséquences pour sortir de cette crise par le haut". Un message destiné aux élus écologistes et notamment à Gauthier Chapuis, président du groupe, qui n'a pas hésité à attaquer publiquement NPG.
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En effet NPG est un cas à elle toute seule. Ex maire du 1°, elle y exerçait déjà son pouvoir de manière sectaire, entourée des ses walkyries municipales. Un me too matriarcal avant l'heure !