Ce matin, sur le site du Tricastin (Drôme), Greenpeace a bloqué un convoi de déchets nucléaires à destination de la Russie.
Huit militants de l'association écologistes ont démonté, vers 8 heures ce matin, une vingtaine de mètres de rails de la voie de chemin de fer reliant le site du Tricastin à la gare de Pierrelatte.
Trois militants se sont ensuite enchaînés, plus haut sur la voie. "L'objectif est d'éviter le départ d'un convoi de déchets nucléaires à destination de la Russie" explique Axel Renaudin de Greenpeace.
Selon les militants, un train transportant 600 tonnes d'uranium appauvri provenant de l'usine d'enrichissement Eurodif (Tricastin) et de l'usine de retraitement de La Hague (Cotentin) devait rallier la Russie, lieu de stockage des déchets d'Areva (lire ici).
Jointe par téléphone, la communication d'Areva sur le site du Tricastin a précisé qu' "aucun convoi n'était prévu aujourd'hui", infirmant de ce fait une dépêche AFP dans laquelle le porte-parole d'Areva affirmait l'inverse. "Bug dans la gestion de crise d'Areva" sourit Greenpeace qui dénonce les exportations de déchets nucléaires du Tricastin vers la Russie, "à raison d'un train tous les quinze jours transportant environ 600 tonnes".
Les trois militants enchaînés à la voie de chemin de fer ont été placés en garde à vue en fin de matinée.
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