Cette semaine, la célèbre émission «Un dîner presque parfait» pose ses couverts à Lyon. Les cinq candidats de cette deuxième édition seront-ils aussi bons que Grégory Guilleron, ancien grand vainqueur devenu patron d'un restaurant Lyonnais ? Interviews.
La capitale de la gastronomie est derrière les fourneaux cette semaine ! En effet, cinq Lyonnais figurent au menu «d'un dîner presque parfait». Emission où chaque participant s'invite à tour de rôle chez eux afin de partager un repas qui sera noté par les quatre autres candidats sur trois critères : La cuisine, la décoration et l'ambiance à la fin de la soirée. Parmi eux Darine, 31 ans, gestionnaire de scolarité à l'université Jean-Moulin, qui a ouvert le bal lundi : «Juste avant la diffusion de l'épisode, je rigolais un peu nerveusement devant ma télé. Mais je suis plutôt contente du rendu de l'émission, ça colle avec mon personnage, mon entourage est du même avis». Entourage qui l'a poussé à s'inscrire car celle-ci «adore cuisiner, recevoir, partager». Au chômage lors de la période du casting lyonnais, elle avait du temps mais aucun plan de carrière dans la restauration pour autant : «Je n'ai pas la force de me lancer dans une telle aventure. Une journée, c'est suffisant».
«J'ai perdu trois kilos»
Journée qu'elle a failli pas connaître : «La veille du tournage j'ai pensé annuler ma participation car j'étais stressée à en être malade». Mais la candidate n'a pas jeté son tablier et a remonté ses manches afin de réaliser un repas ouvert sur le monde. «Je suis d'origine algérienne, mon mari est réunionnais et ma belle-sœur vietnamienne. J'ai donc eu envie de faire une cuisine métissée avec une entrée mi-créole mi-maghrébine : Un Hachard de légume avec une brick en accompagnement». A chaque bouchée Darine souhaitait véhiculer un message de tolérance. Message que les candidats ont bien noté et dans tous les sens du terme : 6.7 sur 10. «Je ne m'attendais pas à avoir un si bon résultat». Au final, Darine n'est pas prête d'oublier cette longue journée bien corsée, entamée à 8h30 et terminée seulement à 4h30 du matin: «C'était super mais épuisant ! Contre toute attente, j'ai perdu 3 kilos lors de cette semaine et je ne compte pas les migraines».
«La soupe VGE vendredi»
A la télévision vendredi prochain, Flavien, commercial dans la maroquinerie, 41 ans, appréhendait un peu le montage de M6 malgré sa confiance en la chaîne : «Je n'ai vu aucune image et ça reste de la télé réalité filmé sur le vif». Mais suite au premier épisode diffusé lundi, le candidat est rassuré: «C'est super flippant de se voir à la télé mais j'aime le résultat. L'ambiance est bien retranscrite». Pourtant, il s'est inscrit par dépit : «Je faisais les démarches pour une amie mais n'ayant pas les réponses à certaines questions personnelles, j'ai mis mon nom». Un simple concours de circonstance au début certes mais pas un acte anodin pour autant. Flavien est un passionné de cuisine qui rêve d'ouvrir un bar restaurant : «Il y a l'appât du gain également oui» reconnaît-il. Et ce Lyonnais n'a pas hésité à prendre des risques afin d'essayer de remporter les 1000 euros. «En entrée, j'ai réalisé la soupe VGE de Paul Bocuse avec du foie gras et des truffes ». Rien que ça ! En revanche, du coté déco Flavien a été moins gourmand : «Comme je ne suis pas fan, je suis resté minimaliste».
Malgré une semaine très fatigante, avec des journées de 9h dont une de 18h pendant la préparation du repas, ce candidat garde un très bon souvenir du tournage réalisé en février : «L'équipe était géniale comme les autres participants. Une très bonne entente ! Si bien que nous avons prévu de nous revoir le 19 mai à Lyon pour débriefer autour d'un bon repas». Repas qui pourrait éventuellement servir de règlement de comptes. En effet, c'est seulement durant la diffusion des épisodes que les candidats découvrent les commentaires parfois désobligeants des autres concurrents sur leur travail. «Oui ! On s'expliquera à ce moment là si besoin est» répond Flavien en rigolant.