© Jena Nasri

"Un espace d'attractivité" : À Villeurbanne, le quartier des Gratte-Ciel redynamisé

Ce vendredi 12 juillet, la Société Villeurbannaise d’Urbanisme s’associe avec la Métropole de Lyon, la Caisse des Dépôts, Action logement Immobilier, la Caisse d’Épargne Rhône-Alpes ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon Métropole Saint-Étienne pour redynamiser le quartier des Gratte-Ciel.  

En réponse aux besoins du territoire, la Société villeurbannaise d'urbanisme va porter, dans un montage financier inédit, plusieurs projets d'urbanisme : la réhabilitation majeure du patrimoine des Gratte-Ciel, l'ajout de 17 000 m2 de surfaces commerciales et quarante nouvelles boutiques, 25000 m2 de commerces et de bureaux ainsi que 19 000 m2 dédiés aux activités productives. Au total, la SVU a été recapitalisée à hauteur de 200 millions d’euros pour préserver, rénover et étendre le centre-ville de Villeurbanne.

1 300 logements réhabilités

Le but est de faire une ville pour toutes et tous, pas un lieu pour certains et pas d’autres, rappelle Cédric Van Styvendael, maire (PS) de Villeurbanne. Ce partenariat vise à préserver, rénover mais aussi étendre une offre immobilière accessible et abordable dans un contexte de crise du logement. L’ambition pour nous c’est de faire de Villeurbanne un espace d’attractivité, équilibré entre le bon vivre et le travail mais aussi de soutenir les territoires et l’économie en faisant (re)venir des entreprises, déclare Bruno Arcadipane, président d’Action Logement.

Les 1 300 logements du patrimoine social emblématique des Gratte-Ciel seront réhabilités pour "maintenir l'offre d'immobilier social très abordable en hypercentre", pour un montant estimé à 32 millions d'euros. Au moins 100 nouveaux logements sociaux seront par ailleurs construits.

Un quartier historique

Construit entre 1927 et 1934 sous l’impulsion du maire Lazare Goujon, le quartier des Gratte-Ciel s’est fait progressivement. Lazare Goujon était médecin, il imaginait soigner le territoire comme il soignerait un corps, explique Aliénor Wagner, doctorante Cifre en histoire sociale. Le palais du travail a été pris en charge par la mairie afin de donner aux habitants une hygiène sociale, une piscine et un théâtre pour soigner corps et esprits.

Pour l’époque, le quartier était d’une grande modernité. Chaque logement disposait de ses propres toilettes et la façade lisse permet de constituer le plus de fenêtres possibles pour éviter les cours intérieures, continue Aliénor. Le quartier disposera donc, d’ici quelques années, de nouveaux logements, commerces et espaces de vie.

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