Le film Anatomie d'une chute de la réalisatrice française Justine Triet tourné en Auvergne-Rhône-Alpes a été sélectionné pour le Festival de Cannes.
La région Auvergne-Rhône-Alpes sera représentée lors de la 76e édition du Festival de Cannes, du 16 au 27 mai. La présidente de l'événement Iris Knobloch et le délégué général, Thierry Frémaux, ont annoncé jeudi 13 avril, les 19 films sélectionnés, dont trois films français, en lice pour obtenir la Palme d'Or. Parmi les sélections, deux réalisatrices françaises sont en lice, dont le film de Justine Triet pour Anatomie d'une chute avec Sandra Hüller, Swann Arlaud et Milo Machado Graner, tourné en Auvergne-Rhône-Alpes.
La Savoie et l'Isère représentés
La Région en profite pour saluer le travail des réalisateurs : "La Région Auvergne-Rhône-Alpes est heureuse de voir son travail d’accompagnement des réalisateurs et des réalisatrices, qu’elle mène depuis plus de 30 ans, encore une fois récompensé par cette sélection cannoise", souligne Sophie Rotkopf, vice-présidente de la Région déléguée à la culture et au patrimoine.
Pour son 4e long-métrage, la réalisatrice décide de tourner en Auvergne-Rhône-Alpes, pour son film au genre policier. Les principaux lieux qui ont servi de décor se situent dans la vallée de la Maurienne en Savoie, à Villarembert, en Isère à Montbonnot-Saint-Martin, ainsi qu'à Grenoble, en plus de la Charente-Maritime et de la région parisienne.
Le long-métrage met en avant la mort mystérieuse d'un père de famille. Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.
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