Un groupe d’internautes serait à l’origine des appels qui ont menacé des établissements scolaires de Lyon, de Paris et de plusieurs endroits dans le monde. Principales motivations : l’argent et le “désordre”.
En France, en Grande-Bretagne, en Australie ou encore aux États-Unis, plusieurs établissements scolaires ont reçu de fausses alertes à la bombe ces dernières semaines. À chaque fois, c'est le même message préenregistré qui indique la présence d'une bombe cachée.
Le 1er février, 2 collèges et 4 lycées lyonnais ont été victimes de ces appels ; le lycée Edouard-Herriot dans le 6e arrondissement et le collège Jean-de-Verrazane dans le 9e ont d'ailleurs été évacués.
Sur sa page Twitter, désormais fermée, un groupe d'internautes (Evacuation Squad) a revendiqué la responsabilité de ces “canulars”. Le groupe proposait en ligne de déclencher une alerte dans n'importe quel établissement scolaire pour “louper un jour d'école” ou “distraire la police d’un crime que vous allez commettre”. Il suffisait de les contacter par mail à une adresse russe et de payer.
Le média américain Mashable a reçu un mail d'un porte-parole et montre un document où le groupe fait part de ses motivations : “Nous détestons le gouvernement américain, nous détestons l'autorité, et nous adorons causer le désordre”, ont-ils expliqué. Malgré la fermeture de l'un de ses comptes Twitter, le groupe a également précisé dans le mail sa volonté de continuer son business malveillant.