Le Grand-Lyon innove en présentant le premier mur végétal installé... dans un parking souterrain. Une méthode antipollution qui amène de la verdure dans ce lieu qui, aux premiers abords, semble peu accueillant.
"Un mur végétal dans un parking souterrain : une première mondiale" clame Dominique Bourreau, l'architecte du lieu de stationnement. Le Grand-Lyon, aussi, est fier de présenter son nouveau parc situé sous la place des Archives dans le 2e arrondissement, à deux pas de la gare Perrache. Deux murs végétaux de 130 m2 ornent la montée relayant chacun des niveaux (8 au total). Ceux-ci qui se composent d'une trentaine de variétés tropicales est une oeuvre d'art que "certains viendront visiter sans forcement utiliser le parc", espère même Denis Broliquier, le maire du 2e arrondissement. Bien que le paysagiste d'art, Patrick Blanc, regrette que ces murs ne soient pas éclairés par un puits de lumière naturelle, il semble extrêmement satisfait du résultat: " le parking est considéré comme un endroit sombre et psychologiquement peu accueillant. Grâce à ces murs, on amène à nouveau la vie au milieu du béton... et en plus ça sent bon!".
Une méthode antipollution
Ce genre d'oeuvre n'a pas comme seule vertu d'être esthétique. C'est aussi écologique. Chaque plante a tout d'abord été sélectionnée selon des critères précis : tolérance à l'humidité, aux différences de températures pouvant aller de 0° en hiver à 40° en été ou encore l'adaptation à une ventilation difficile. Une fois installés, ces murs floraux ont la capacité de réguler le taux de CO2 et d'éléments polluants dans l'air souterrain. Mais chacun son boulot : les feuilles absorbent le dioxyde de carbone pour le transformer en oxygène (c'est le principe de la photosynthèse) tandis que les éléments polluants des pots d'échappement sont emmagasinés par les bactéries et les champignons qui se développent sur les racines. Des arguments qui poussent les maitres d'oeuvres du Grand-Lyon à envisager la multiplication des murs de ce type.
Vous oubliez quelques points importants :- ce mur est éclairé artificiellement par de gros projecteurs qui sont tout sauf écologiques- il coûte 300 000 euros et nécessite 12 000 euros d'entretien annuel…- il évite de parler de l'essentiel, c'est à dire la construction d'un nouveau parking qui n'est rien d'autre qu'un aspirateur à voitures supplémentaire. C'est bien connu, quand on veut lutter conter la pollution, on commence par attirer des voitures en centre ville…Bref, on est à fond dans le développement durable, qui n'est à l'écologie que ce que Madoff est à l'éthique économique : du grand foutage de gueule !
oula, pas contente la mère guidoline!
Il est très pratique @guidoline ce parking pour toutes les personnes qui vont à la gare et surtout qui habitent loin du centre. C'est fini l'époque ou l'on venait chercher son train avec une toute petite valise en carton et sans instruments de toilette (lol)
Je signalais simplement que d'un côté, on parle développement durable et de l'autre, on prend des mesures totalement anti-écologiques en construisant de nouveaux parkings. Un paradoxe et surtout un double-discours permanent de la part de nos élus qui mérite plus de réflexion et de recul que ces petites moqueries.
pour 'lyonnais': je suis maman de trois enfants, et je suis entierement d'accord avec vous monsieur!
Je n'avais pas pensé à 'l'argument imparable' des enfants. Moi aussi je suis maman et je pense à l'avenir de mes enfants, notamment à l'air qu'ils respirent. Ce qui explique que je ne suis pas pour la politique du tout parking donc du tout voiture. J'attends de nos politiques un peu plus de réflexion.
Allez Guidoline, faites nous la liste de ce qu'il faut enlever de la ville et y ajouter pour qu'elle soit écologique, les Lyonnais vont aimer leur nouvelle vie en enfer.
L'an dernier, on a atteint à Lyon des taux de pollution atmosphérique de 10 sur une échelle de… 10 ! On y est déjà en enfer. Coparly le répète tous les jours.