Le musée des automates du Vieux-Lyon, situé rue Saint-Georges, a annoncé fermer définitivement ses portes. En grandes difficultés depuis plusieurs mois, l'établissement n'a trouvé ni mécène ni repreneur pour poursuivre son activité.
Ouvert en 1991, le musée des automates faisait aussi partie du paysage du quartier du Vieux-Lyon. C'est désormais terminé. L'établissement a annoncé fermer définitivement ses portes après plus de 30 ans d'existence. Le musée présentait une collection de 250 automates qui illustraient les grands thèmes de la littérature, de la peinture et de l'histoire lyonnaise en général.
Il faudra désormais passer son chemin devant le 100 rue Saint-Georges dans le 5e arrondissement de Lyon. Par l'intermédiaire d'un communiqué publié sur sa page Facebook, le musée explique que "malgré une forte mobilisation des publics, partenaires, amis du musée, et de nos administrateurs judiciaires, nous avons trouvé ni mécènes ni repreneur pour continuer l'aventure avec nous".
Un savoir-faire vieux de 76 ans
Si le musée a été créé en 1991, le savoir-faire de l'institution était encore antérieur à cette date. "C'est avec passion que nous avons fabriqué des automates et partagé notre savoir-faire pendant 76 ans", assure le musée. Cependant, "c'est avec une certaine tristesse que nous vous annonçons que le musée des automates de Lyon a fermé définitivement ses portes ce lundi 28 mars".
Le musée des automates aurait pourtant tout fait pour perdurer dans le temps malgré "plusieurs mois de procédures judiciaires et de recherches de solutions pérennes pour sauvegarder notre activité".
À lire aussi : découvrez la liste des musées à Lyon
on subventionne des tas de choses peintures, musique, gesticulateurs de pseudo danse, art soit disant moderne et on laisse se perdre notre patrimoine.
C'est "pour la bonne cause" qu'on laisse perdre ce patrimoine : grâce au fric.
(manque de budgets, pas de rentabilité, etc).
Ne vous plaignez pas des conséquences de ce que vous soutenez, ce serait.... 🙂
Je suis étonnée que le nom du fondateur ne soit pas cité : Robert Emanoylidis. Il avait en effet un très ancien savoir-faire qu'il avait utilisé pour imaginer et créer seul ce musée.
Il avait continué d'inventer jusqu'à sa mort au début des années 2000.