À l’été 2022, le départ précipité de Pascale Gibert de la direction de LPA avait mis en évidence certains désaccords avec son président Fabien Bagnon. Il sera accompagné par Guillaume Curnier à partir du mois d’avril.
La création en 2022 d’une Société Publique lyonnaise de Mobilité (SPLM), censée chapeauter l’ensemble des mobilités à Lyon, dont les parkings LPA, avait fait des remous dans l’opposition à la métropole de Lyon et la Ville, créant des dissensions jusque dans les rangs de LPA. La naissance de la SPLM avait ainsi eu raison de la bonne entente entre le président de LPA, Fabien Bagnon, et sa directrice générale depuis février 2021, Pascale Gibert.
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"Les décisions prises par la Métropole modifient significativement ma position dans le futur ensemble SEM-SPL et réduisent considérablement les marges de manoeuvre qui sont les miennes pour mener à bien ma mission", avait déploré l’ancienne élu socialiste dans un courrier au moment de claquer la porte de LPA.
Quel rôle pour la SPLM ?
Après plusieurs mois de vacances, son poste sera bientôt remplacé, avec l’arrivée à partir du mois d’avril de Guillaume Curnier, en tant que directeur général de la SEM LPA. Il devra également prendre le poste de directeur général adjoint de la fameuse SPLM, tant décriée par sa prédécesseure. Une double casquette qui devrait lui permettre "de piloter une feuille de route cohérente et complémentaire entre la SEM LPA et la SPLM", fait valoir Fabien Bagnon dans un communiqué.
La nouvelle SPLM doit notamment reprendre l’exploitation des "parcs de stationnement véhicules et vélos, les Parcs Relais et l’activité d’autopartage".
