Bonne nouvelle. Un nouveau magazine a été lancé à Marseille au mois de janvier. Son titre : Bons baisers de Marseille. Son intention ? L’investigation, tout comme Lyon Capitale.
Bons baisers de Marseille (BBDM) était à l'origine une chronique des histoires marseillaises tenue par le journaliste marseillais Pierre-Louis Rozynès (un peu lyonnais aussi puisque passé par Sciences Po Lyon) sur le site du Nouvel Economiste (à lire ici). Bons baisers de Marseille s'affiche comme "le magazine qui va faire parler la kalach". Comprendre : faire le récit de Marseille sans tabous. "La volonté de vous raconter la ville telle qu'elle est – pas un territoire fantasmé, ripoliné par des communicants qui en gommeraient les nombreuses aspérités", écrit Olivier-Jourdan Roulot, le fondateur du titre, dans l'édito du premier numéro.
Au sommaire de ce numéro, une enquête édifiante sur les promotions étonnantes au sein de la hiérarchie policière de grands flics pas toujours très propres. Un dossier également sur la main basse de la pègre sur les boîtes de nuit d'Aix-en-Provence. Bons baisers de Marseille plaide pour un journalisme d'investigation qui fait la part belle aux enquêtes. Lyon Capitale s'est donc trouvé un cousin dans le Sud.
Le projet émerge après l'arrêt, à la fin de l'année 2013, du mensuel V Marseille, qui a cessé de paraître en décembre après un an d'existence. BBDM n'est pas adossé à un site Internet et est vendu 4,50 euros dans la région de Marseille et d'Aix-en-Provence. Le titre, édité par le groupe Corsica, espère une diffusion de 8 000 exemplaires pour pouvoir perdurer.