Le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de France entre dans sa phase active. Financé à hauteur de 134 millions, il concerne près de 26 000 habitants et 12 000 employés de la vallée de la chimie.
Le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la vallée de la chimie entre enfin dans sa phase active. Un plan d’action de 134 millions d’euros a été négocié afin de mener à bien les trois grands volets de ce plan. Il concerne une dizaine de communes de la vallée de la chimie, soit près de 26 000 habitants et 12 000 employés. Son premier objectif est de “sortir” du périmètre du PPRT les personnes les plus exposées. Une convention de 70 millions, financée par l’Etat, les industriels concernés, la Métropole et la Région, a été signée à cet égard fin 2017 pour acquérir puis démolir 88 habitations et activités à Feyzin.
Le second chantier prévoit de protéger les logements dans le périmètre du PPRT. Il prépare des travaux de sécurisations pour 5 400 habitations sur la vallée de la chimie. Ces travaux sont financés à 40 % par l’État sous forme de crédit d’impôt, à 30 % par les collectivités et à 30 % par les industriels. Les riverains seront accompagnés dans cette démarche par un opérateur.
Le troisième volet du plan de prévention consiste à l’accompagnement des 1 500 entreprises riveraines des sites à risques. Si celles-ci ne sont pas obligées d’envisager des travaux, elles doivent cependant assurer la protection de leurs salariés et des usagers.