Au cours de la nuit du 31 décembre, un pompier volontaire de l'Ain est soupçonné d’avoir déclenché une fausse alerte ayant conduit à la mobilisation d'importants moyens de secours. Il sera jugé au mois de mars.
Samedi 31 décembre, alors que les Français s’apprêtaient à célébrer le passage de 2022 à 2023, d’importants moyens de secours étaient déployés dans l’Ain pour retrouver deux randonneurs supposément tomber d’une falaise dans la montagne de Reculet, un sommet du massif du Jura. Les recherches ont duré jusqu'à deux heures du matin dans la nuit, puis toute la matinée du dimanche, avant que l’idée d’un canular ne commence à germer dans l’esprit des gendarmes.
Retraçant l’appel, ces derniers sont alors remontés jusqu’à un pompier volontaire du secteur, ayant lui-même participé aux recherches, selon le procureur de Bourg-en-Bresse Christophe Rode. Placé en garde à vue, le jeune secouriste sera jugé le 6 mars par le tribunal de Bourg-en-Bresse.
Pour mémoire, divulguer une fausse information auprès des services de secours est passible de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Un hélicoptère de la Sécurité civile de Haute-Savoie, des secouristes du Grimp (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) et des gendarmes, notamment du PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne), avaient été mobilisés pour ratisser le terrain, en vain.
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