Visé par une enquête pour corruption en Chine, le président d’Interpol est toujours introuvable. Un intérimaire vient d’être nommé à la tête de l’organisation basée à Lyon.
Interpol vient de nommer le Sud-Coréen Kim Yong Jang président intérimaire de l'organisation. Il assurera la transition jusqu'à l'élection d'un nouveau président, lors d'une rencontre à Dubaï du 18 au 21 novembre. Kim Yong Jang était jusqu'à ce jour vice-président d’Interpol, chargé de l'Asie pour l'organisation basée à Lyon.
L'ancien président d'Interpol, le Chinois Meng Hongwei, n'a pas donné signe de vie depuis fin septembre et son départ vers la Chine. Suite aux alertes de son épouse, le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour “disparition inquiétante”. Dimanche soir, Interpol a indiqué avoir reçu une lettre de démission de Meng Hongwei “avec effet immédiat”. Depuis, dans un communiqué, le ministère de la Sécurité publique chinois a confirmé que l'homme était soupçonné de corruption : “L’enquête sur les pots-de-vin reçus par Meng Hongwei et les violations présumées de la loi est très opportune, tout à fait indiquée et plutôt sage”, pouvait-on lire dans ce communiqué. Meng Hongwei reste à ce jour introuvable. Le dernier message envoyé à son épouse fin septembre est une émoticône représentant un couteau.