Dans quelques mois, il devait soutenir sa thèse puis retourner en Syrie. Un poste de professeur l'attend à l'Université de Damas. L'expulsion ruinerait huit années d'études. Pas de diplôme : pas de poste, et l'obligation de restituer la bourse qu'il a reçue du gouvernement syrien. Son crime : suite à un problème administratif son inscription universitaire n'a pas pu être validée à temps pour cette année. Son titre de séjour lui a donc été refusé. Depuis, le problème administratif avec l'université est résolu, mais pas celui avec la préfecture. Un expulsable reste un expulsable, politique de quotas oblige. Le Réseau Universités Sans Frontières (RUSF) se mobilisait une nouvelle fois ce mardi et demandait en vain à être reçue par les services préfectoraux.
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