Sébastien Robert estime avoir subi des pratiques anticoncurrentielles au sein d’Euronext. Négociateur sur les marchés financiers, il a vu ses frais augmenter de 300 % du jour au lendemain. Une manœuvre destinée à faire disparaître ce métier et à le remplacer... par des machines. L’ancien trader a intenté plusieurs actions en justice contre cette société et contre Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie, qui aurait bloqué l’enquête de la DGCCRF. Extraits de l’article à lire dans Lyon Capitale le mensuel d’avril 2012.
La société Euronext, qui a racheté la Bourse de Paris, a-t-elle abusé de sa position pour éradiquer une profession et la remplacer par des ordinateurs ? C’est la question que se pose Sébastien Robert, un ancien négociateur pour compte propre (NCP) sur le marché français, qui a été débarqué sans explication. (…)
“À l’époque, les motivations d’Euronext étaient de mettre en place un business performant et de se débarrasser des NCP. Ils ont voulu jouer la montre, laisser le métier mourir de sa belle mort sans nous dédommager. Ils n’ont pas fait les choses proprement” (un des dix négociateurs toujours en place à la Bourse de Paris). (…)
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La ministre a-t-elle menti aux juges ?
L’enquête de la DGCCRF, qui avait démarré en trombe à Lyon, a été rapidement classée par le ministère de l’Économie et des Finances. À la lecture des différentes pièces du dossier, les interventions de Christine Lagarde frappent par leur incohérence. Extraits.
> 26 octobre 2009 : “Les pratiques ne semblent pas contrevenir aux dispositions du droit de la concurrence”, par conséquent, elle ne souhaite pas “poursuivre les investigations”.
> 8 juillet 2010 : “Cette décision clôt une enquête de la DGCCRF qui n’avait pas débuté.”
> En février 2011, nouvelle version. (…)
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A lire en intégralité dans Lyon Capitale le mensuel d'avril 2012, en vente en kiosques et dans notre boutique en ligne.