Ce lundi 20 novembre, une dizaine de militants de Greenpeace se sont mobilisés devant la préfecture du Rhône, pour dénoncer l’inaction du gouvernement contre l’élevage industriel et les fermes-usines en France.
Masques de volaille et de cochons sur le visage, banderoles "fermes-usines : ni ici, ni ailleurs" en main, des militants de Greenpeace ont manifesté ce lundi 20 novembre au matin devant la préfecture du Rhône. La dizaine de personne mobilisée entendait dénoncer la "responsabilité directe de l’État dans l’industrialisation de l’élevage et l’essor des fermes-usines puisque ce sont les préfets qui délivrent les autorisations", explique le collectif.
Lire aussi : Match France-Italie : Greenpeace devant le Groupama Stadium pour dénoncer le sponsoring de TotalEnergies
Plus de fermes et moins d’usines
Parmi leurs revendications, on pouvait lire sur leur banderole "+ de fermes, moins d’usines." Les militants expliquent le "déclin du nombre d’éleveurs, notamment à cause de l’industrialisation de l’élevage." Dans communiqué, Greenpeace en rappelle les "multiples conséquences négatives" de ce type d’élevage : "émissions de gaz à effet de serre, pollution de l’eau par les nitrates (…), pollution de l’air (…), risque sanitaires pour les riverains et les animaux, perte d’autonomie des éleveurs et éleveuses".
Cette mobilisation n’était pas la seule en France. D'après Greenpeace, qui demande la mise en place d’un moratoire national sur tous les futurs projets de fermes-usines en France, d'autres rassemblements se seraient tenus "devant 22 autres préfectures" ce lundi matin.
Lire aussi : À Lyon, Greenpeace fait front contre l'exploitation minière des océans
La #FNSEA et ses alliés font en sorte que les terres agricoles restent dans les mains des copains.
Ainsi, des tas de jeunes agriculteurs qui veulent travailler ne trouvent pas de terre. Et ainsi le modèle de la FNSEA perdure...
Et pour l'abattage rituel à vif que fait "verte paix" !