Après une consultation fin 2021 autour de l'avenir du métro à Lyon, l'exécutif écologiste à la Métropole de Lyon a présenté la semaine dernière un nouveau projet pour l'ouest lyonnais, un tram semi-enterré entre Tassin et Lyon. Fini le métro E. Une nouvelle solution loin de faire l'unanimité. Et qui pose de nombreuses questions. Explications.
Le Sytral avait lancé pendant trois mois, entre le 21 septembre et le 15 décembre 2021, une consultation autour de l'avenir du métro à Lyon. Avec une question centrale : faut-il encore développer le métro à Lyon ? Et où ?
4 projets de prolongation ou de nouvelle ligne ont été soumis à la consultation :
- la prolongation du métro A vers Décines-Meyzieu (coût selon le Sytral d'environ 1,6-1,7 milliard d'euro, avec 50 000 voyages/jour)
- la prolongation du métro B vers Caluire-Rillieux (coût de 2,2 à 2,7 milliards d'euros, avec 70 000 voyages/jour)
- la prolongation du métro D vers La Duchère (coût 1 à 1,2 milliard d'euro, avec 40 000 voyages/jour)
- la création d'une ligne E vers Lyon 5e - Tassin (coût 1,5 à 2 milliards d'euros, avec 100 000 voyages/jour)
Après avoir enterré les projets de prolongation des lignes A et D fin décembre 2021 à la fin de la consultation, Bruno Bernard, le président du Sytral, qui est aussi le président de la Métropole de Lyon, a présenté lors d'une commission générale dédiée aux "métros" à la Métropole de Lyon le 3 mars 2022 la synthèse des (nouvelles) propositions de l'exécutif écologiste.
"C'est un débat qui aura lieu au sein de la Métropole de Lyon, le 1er financeur public du Sytral et donc il est important pour moi d'associer la Métropole à ce débat", expliquait avant cette commission Bruno Bernard. Mais c'est bien le Sytral qui devra prendre une décision au 2e trimestre 2022. "Je souhaite qu'on puisse, au 2e trimestre 2022, donner les perspectives et elles doivent être partagées par le plus grand nombre. Ma volonté, si on arrive à avoir des perspectives partagées, avec des financements possibles, c'est de pouvoir donner une perspective à 20 ans", soulignait encore Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon, qui est donc aussi celui du Sytral. Avec des solides majorités dans les deux cas.
Un nouveau projet dans l'ouest lyonnais : un tram semi-enterré entre Tassin et Lyon
Bruno Bernard répète à l'envi qu'il souhaite un "large consensus" pour avancer sur ces nouveaux projets de transports. Autant vous le dire tout de suite, le "consensus", il est encore loin... Ce n'est pas gagné. Loin de là. Notamment dans l'ouest lyonnais.
La majorité écologiste à la Métropole de Lyon et au Sytral a notamment un nouveau projet pour l'ouest lyonnais, un tram semi-enterré (enterré pendant 3 kilomètres) entre Tassin et Lyon. Fini donc le métro E qui avait fait l'objet d'une concertation très suivie en 2019. Trop cher, le métro E, pour l'exécutif écologiste. Place donc à ce projet de tram.
Quelques jours avant cette commission générale du 3 mars dernier, dans un article publié le lundi 28 février sur LyonCapitale.fr, Jean-Charles Kohlhaas, vice-président délégué du Sytral et vice-président de la Métropole de Lyon en charge des déplacements, avait fait le point. "Il faut qu’on trouve pour chaque territoire, qui a besoin de mobilité, la bonne alternative, celle qui aura la meilleure efficacité en terme de besoin de mobilité, et au moindre coût. Je pense que sur le plateau du 5e arrondissement de Lyon, il faut un métro léger", expliquait-il alors à Lyon Cap'.
Un métro léger ou un tram enterré pour l'ouest ?
Qu'est-ce qu'un métro léger ? "C’est un métro qui est enterré quand il doit être enterré et qui est aérien quand il doit être aérien. On a des études intéressantes d’un système qui pourrait être aérien à son tout début, jusqu’au Point du Jour (Lyon 5e), puis être souterrain jusqu’aux Quais de Saône, pour arriver en face du cours Suchet. Ensuite, il traverse la Saône en pont, le cours Suchet, se connecte sur T2 et va jusqu’à Jean Macé par exemple. Ca réduirait le prix de moitié et ça permettrait une connexion au métro A et au Métro B. C’est l’une des alternatives possibles", soulignait à Lyon Cap' le vice-président délégué du Sytral, Jean-Charles Kohlhaas.
Alors métro léger, tram semi-enterré, tram express, ce n'est pas toujours facile de si retrouver. Et on ne peut pas dire que les élus nous aident beaucoup, à nous y retrouver. Mais c'est bien (finalement) un projet de tramway qui a été présenté lors de la commission générale à la Métropole du 3 mars. Un tram qui serait aérien de Tassin-Alaï à Ménival puis souterrain pendant 3 km entre Ménival et les quais de Saône (sous le 5e arrondissement) avant de ressortir en surface sur les quais de Saône, de traverser la Saône sur un nouveau pont, sur un viaduc, avant de traverser le cours Suchet et d'aller jusqu'à Perrache, Jean-Macé ou Part-Dieu. Budget estimé par le Sytral : entre 700M d'euros et 1 milliard d'euro. Moins cher qu'un projet de métro entre Tassin et Bellecour (estimé entre 1,2 milliard et 1,4 milliard d'euro) et entre Tassin et Part-Dieu (estimé à 2 milliards d'euros). Le tram, même enterré sur 3 kilomètres, est plus rapide à réaliser. 2030 est visé par la Métropole et le Sytral pour ce tram, contre 2033 au mieux pour le métro.
L'exécutif écologiste justifie notamment l'abandon de projets de métro par des finances en berne après la crise sanitaire et donc des capacités d'investissements plus faibles. "On a quand même été pas mal impacté par la crise sanitaire, on a les prospectives qui sont limitées. On a une enveloppe entre 2 et 3 milliards pour les 20 prochaines années. Il faut qu’on choisisse. Si on fait un métro B prolongé jusqu’à Rillieux comme il l’était imaginé, ça "bouffe" toute l’enveloppe et on ne fait rien d’autre", expliquait le vice-président du Sytral, Jean-Charles Kohlhaas, à Lyon Capitale. La prolongation de la ligne B du métro vers Caluire -Rillieux a elle aussi été abandonnée. Trop coûteuse.
"Les écologistes proposent des solutions alternatives bricolées"
Pascal Charmot, maire LR de Tassin
Ce projet de tram, au lieu du métro, ne passe pas chez les maires de l'ouest lyonnais, tous favorables au métro E. "Les écologistes proposent des solutions alternatives bricolées", explique Pascal Charmot, le maire LR de Tassin-la-Demi-Lune. "Ce tram ne réglera pas le besoin de mobilités sur la Métropole et particulièrement dans l'ouest lyonnais. Le besoin de métro aujourd'hui est essentiel. La politique court terme de gribouille en terme financier de la Métropole et du Sytral n'est pas à la hauteur.
Le maire LR de Tassin poursuit : "Ce tram, qui n'est pas vraiment un tram, pas vraiment un métro, mais une conception des écologistes. Cela va avoir comme conséquence de prélever, de nouveau, de la place en surface".
A Tassin, Julien Ranc, président du groupe d'opposition (union du centre), souligne de son côté. "Sur le papier, certains points de ce projet de tram sont assez séduisants sur le cadencement entre l'ouest et Lyon. Par contre, il faut que ça serve de base de négociations. Ca ne peut pas être le projet définitif si on se base que sur cette étude. Si le projet reste dimensionné à Alaï-Perrache, on est clairement sur un projet adapté aux enjeux de 2025. Si on veut penser la Métropole avec la ZFE et avec tous les autres projets de mobilités, il faut penser à 2030 ou 2040 et il faut un cadencement plus fort en terme de mobilités".
Un projet de tram semi-enterré qui ressort du chapeau après une étude de 2017
L'étude en questions, c'est une étude du cabinet Egis de 2017. Sur un scénario tramway entre Tassin Alaï et Perrache avec donc un tram enterré pendant 3 kilomètres entre Ménival et les quais de Saône. Ce projet avait déjà était présenté au Sytral en février 2018, en même temps que d'autres scénarios pour l'ouest lyonnais. Et qui n'avait pas vraiment été ressorti du chapeau, en tout cas très peu, depuis 4 ans.
"Les écologistes préparent l'arrêt de tous les projets de métro dans la Métropole. Ils proposent des solutions alternatives bricolées"
Pascal Charmot, maire @TassinDemiLune regrette l'abandon du projet de métro E entre Tassin et Lyon@grandlyon @SYTRAL_RHONE @brunobernard_fr pic.twitter.com/kMrCA25LzJ
— Lyon Capitale (@lyoncap) March 11, 2022
Favorable jusqu'à présent au projet de métro E, la maire écologiste du 5e arrondissement de Lyon, Nadine Georgel, penche désormais pour ce projet de tram. Elle le soutient. "L'attente des habitants du 5e, mais aussi des salariés ou des visiteurs de cet arrondissement très touristique c'est de bénéficier de véritables infrastructures de transport en commun, essentiellement souterraines, pour se déplacer facilement, rapidement et confortablement. L'option de tramway express, pour le corridor E, loin d'être une solution au rabais, répond à ces critères. Cette infrastructure permettra aux habitants de quartiers moins favorisés, tels que Ménival, d'accéder plus facilement aux services publics", se réjouit Nadine Georgel.
"Nous soutiendrons ce projet de tram avec conviction et enthousiasme"
Nadine Georgel, maire EELV du 5e arrondissement de Lyon
Nadine Georgel, la maire ELLV du 5e arrondissement de Lyon, poursuit : "Faire le choix d'une infrastructure plus légère que le traditionnel métro lyonnais, c'est contribuer à unifier un territoire, des quartiers assez hétéroclites, enclavés et relativement dépourvus d'identité commune. Un tramway express, dans lequel on entre et sort facilement, favoriserait les courts trajets et de ce fait une plus grande mobilité entre les quartiers du 5e", estime-t-elle. "Rarement un projet d'infrastructure n'a suscité autant d'unanimité que celle exprimé par les habitants de l'ouest lyonnais. Le projet de tram express répond à ses attentes d'une manière équilibrée, responsable et solidaire avec les autres territoires de la Métropole. Nous le soutiendrons donc avec conviction et enthousiasme", conclut la maire du 5e arrondissement.
Cette position de Nadine Georgel est aussi celle du groupe écologiste à la Métropole de Lyon, largement majoritaire à la Métropole comme au Sytral. On peut donc légitimement penser que ce projet est en bonne voie.
Vivement opposée au projet de transport par câble dans l'ouest lyonnais, Véronique Sarselli, maire LR de Sainte-Foy-lès-Lyon, dénonce aussi, comme son collègue de Tassin, ce projet de tram sorti du chapeau d'un coup. "On ne sait pas ce que c'est ce projet. On ne sait pas si c'est un vrai tram ou un faux métro. On nous a parlé dans la presse il y a quelques jours (dans Lyon Capitale à lire ici) d'un métro qui serait en partie aérien. On nous a pris pour des imbéciles", fulmine Véronique Sarselli, largement favorable au métro E.
"On nous a pris pour des imbéciles"
Véronique Sarselli, maire LR de Sainte-Foy-lès-Lyon
Un métro E sur le point donc d'être abandonné. "Encore une fois, je n'ai toujours pas compris qu'elle était était la vision de l'aménagement du territoire métropolitain de la majorité écologiste de la Métropole. Sur l'ouest lyonnais, encore une fois, on se retrouve avec un projet issu de l'étude d'Egis de 2017, un projet qui n'est pas à la hauteur des enjeux de l'ouest. Avec un projet où le nombre de voyages par jour est divisé pratiquement par 3 par rapport à un métro. Cette étude de 2017, qu'ils remettent au goût du jour, elle concluait à l'impossibilité de faire ce projet. On se retrouve avec un projet qui fait l'euphorie des écologistes aujourd'hui et qu'ils vont voter. Il ne correspond en aucun cas aux enjeux de l'ouest", poursuit Véronique Sarselli.
Plusieurs questions se posent notamment sur ce projet de tram. Comme la pente très importante pour un tram sous Fourvière (autour de 7%) qui nécessitera un matériel roulant très particulier. Qui n'est pas utilisé actuellement sur le réseau lyonnais, sur aucune autre ligne de tram. Et qui est plus coûteux. La profondeur de la station Saint-Irénée, aussi, dans le 5e arrondissement de Lyon, interpelle. Elle est estimée dans le rapport de 2017 - le rapport qui fait foi aujourd'hui - à 69 mètres de profondeur. Ce qui est considérable. Et ce qui nécessite de creuser beaucoup. A titre de comparaison, la station de métro la plus profonde actuellement sur le réseau TCL, c'est celle de Vieux-Lyon, elle est à - 30 mètres. Et c'est déjà beaucoup.
A la Métropole de Lyon, la droite ne digère pas non plus le calendrier d'annonce de ce nouveau projet. "Ca fait plus d'un an qu'on est en discussion sur un projet de transport par câble (décembre 2020). Dont on nous dit qu'il ne faut pas le concurrencer avec le projet de métro E. Vous ne croyez pas que depuis décembre 2020 qu'on nous parle pas du transport par câble, il aurait été intéressant qu'on nous parle de ce tram ?", s'étrangle Véronique Sarselli." Ils auraient eu une étude en parallèle, qui arrivent sur leur bureau la semaine dernière... A la limite. Mais là on parle une étude d'Egis de 2017 qu'ils ont entre les mains depuis 2017. Egis est le prestataire qui a fait l'étude du transport par câble. Il y a eu une concertation métro pendant trois mois fin 2021. Pendant trois mois, pendant la concertation de transport par câble (entre novembre 2021 et février 2022), il n'a jamais été question de ce tram. Et ça sort maintenant ? Pendant des mois, Monsieur Kohlhaas m'a pris pour une crétine qui ne comprenait rien. "Mais Mme Sarselli, on ne compare pas un transport par câble à un métro". Et là on se retrouve avec une solution alternative qui n'a rien à voir avec un métro. Ce n'est pas un transport structurant pour l'ouest", s'exclame la maire de Sainte-Foy.
"Le métro n'est pas un projet recevable pour les écologistes. Il faut inventer n'importe quoi d'autre qui permettra de soustraire de la place à l'automobile"
Pascal Charmot, maire LR de Tassin
Pascal Charmot insiste : "Le métro n'est pas du tout un projet recevable pour les écologistes, il ne prend pas de place à la voiture. Il faut inventer n'importe quoi d'autre qui permettra de soustraire de la place à l'automobile".
"Le métro n'est pas du tout un projet recevable pour les écologistes, il ne prend pas de place à la voiture. Il faut inventer n'importe quoi d'autre pour soustraire de la place à l'automobile"
Pascal Charmot, maire @TassinDemiLune@SYTRAL_RHONE @brunobernard_fr @Fabien_Bagnon pic.twitter.com/ow3CpCTTOt
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"Ce qui me chagrine dans ce projet, c'est qu'au final entre la Métropole de Lyon et les maires, les maires de l'ouest hurlent contre Bruno Bernard mais par contre quand il s'agit de s'adresser à Laurent Wauquiez, ils aboient comme des Chihuahua. Alors que nous on a un énorme projet sur le tram-train. Ce projet il n'est absolument pas optimisé. On nous a vendu le ticket unique, l'éventuel doublement du Tunnel des Deux Amants et ça c'est toujours pas fait", insiste de son côté le président du groupe d'opposition à Tassin, Julien Ranc.
Ce (nouveau) projet de tram devrait continuer à faire parler ces prochaines semaines. Comme l'optimisation du tram-train, réclamée par beaucoup mais dont les échanges entre Métropole de Lyon et région Auvergne-Rhône-Alpes tardent à se concrétiser.
un vaste bal d'hypocrisies, toujours limités par des budgets monétaires, par des conflits d'intérêts monétaires (qui empêchent d'avoir un seul ticket en utilisant le tram-train déjà existant et qui marche très bien) et au final les maires LR ont peur qu'on touche à leur sacro-sainte wwouuature.
Rustines sur rustines, vous n'empêcherez pas votre château de cartes de s'écrouler 🙂
On ne peut, hélas, que vous donner raison.
L'histoire de Lyon retiendra qu'au début du XXI è siècle, de pseudos écolos ont fait mine de vouloir changer de politique tout en reprenant les manies de leurs prédecesseurs. Région et agglomération d'immobilisme patenté. Pas touche à Guignol ni au Sabodet, à la quenelle et à la bagnole. La ringardise se porte décomplexée chez les élus du Grand Lyon, au sytral et dans les principales municipalités.
Ne pas comprendre qu'investir dans le métro c'est la garantie du long terme et non du traitement à courte vue des problèmes de circulation, c'est être obtus dans ses positions. Quand on voit comment Paris, en quelques années, réussit sans mal à prolonger des tas de lignes, jusqu'à concevoir le Grand Paris et comment, à Lyon, on inaugure 1 station de métro tous les 10 ans, la comparaison est vite faite, même si ce n'est pas la même échelle.
Le tramway à Lyon est une absurdité. Lent, coûteux et accidentogène. La solution de facilité. On ôté les rails de l'ancien tram il y a 40 ans pour le "tout bagnole" puis on s'est ravisé en remettant des rails sur les routes pour faire croire qu'on était contre la voiture. Mais quand on voit avec quelle constance on a défiguré des tas de places à Lyon (des Célestins, Benoît Crépu, maréchal Liautey) avec des... parkings, cela montre bien qu'en fait on a encouragé au contraire la continuité de la prépondérance accordée à la voiture. Et ne parlons même pas du parking saint-Antoine.
On aimerait aussi beaucoup savoir combien ont coûté toutes ces petites plaisanteries de fausses concertations avec la population qui, au final, se réduisent à un choix autoritaire dicté par les seuls élus. Toute cette campagne de pub mensongère via le sytral sur le cul des bus, et ailleurs ("l'avenir du métro on en parle?" etc) c'est vraiment du foutage de gueule.
Moins que jamais le sytral autant que les tcl sont compétents pour concevoir un vrai service de transports publics. Gabegie, salaires éhontés de leurs dirigeants. Grèves à répétition, détournements d'itinéraire à la moindre manif sans solution de remplacement. Tout démontre qu'il nen ont rien à foutre, d'un service public digne de ce nom. Bravo les écolos lyonnais champions du monde du passéisme et de la ringardise.
En déclarant "Par contre, il faut que ça serve de base de négociations. Ça ne peut pas être le projet définitif si on se base que sur cette étude" , l'opposant de Tassin Julien Ranc a plutôt raison.
En effet cette étude de tramway a été commandée à EGIS en parallèle avec les études de toutes les variantes de métro qui ne correspondaient pas à la demande initiale de Gérard Collomb (le métro entre Alaï et le centre ville).
Il fallait donc étudier des variantes volontairement un peu foireuses, gommant les avantages du tram avec une courte section en tunnel (et des autres variantes de métro)
De plus l'étude aura bientôt 5 ans, et le contexte dans lequel elle s'insère a été modifié depuis :
Par exemple, elle prévoit que le tram T2 aille vers Alaï. Mais ce T2 qui terminait en 2017 à Perrache poursuit maintenant sa route vers Hôtel de Région Montrochet.
Il est donc urgent de bien TOUT revoir dans le détail, pour transformer en BON projet ce qui a été dessiné pour être un projet médiocre.
La concertation c'est bien mais l'action c'est pas mal non plus ! Il va falloir se décider car sinon ça va être une mise en exploitation pour 2040. Vive les bouchons .....Lyonnais 🙂
Aucune voiture polluante dans les rues, où que ce soit, et ainsi les bouchons qui existent depuis... que les voitures existent (1 siècle), ne seront plus là ! 🙂
La concertation est la tarte à la crème de la culture écolo. Cela permet de retarder toute décision et de faire endosser la décision ultime à d'autres !
c'est vraiment du "foutage de gueule." Comme l'écrivait avant un certain Abolition_de_la_monnaie !
Ce n'est absolument pas du "foutage de gueule".
Tant vers le nord que vers l'ouest, il y a des kilomètres de voies ferrées ou d'emprises ferroviaires peu ou pas utilisées. Il faut donc un système qui parte d'en ville et qui soit compatible techniquement, et qui puisse rouler sur ces rails, dès que Région et Métropole se seront mises d'accord.
Ne gaspillons pas 1,5 milliard dans un métro souterrain sur pneus qui abandonnera le soir les grands banlieusards à Alaï, encore loin de chez eux pour beaucoup.
L'argent des contribuables (notre argent) sera mieux utilisé en mettant 6 ou 700 millions
dans un tram Alaï - Point du Jour - ) section en tunnel ( - Perrache - Jean Macé dont les rames continueront vers Francheville/Brignais, vers Craponne, vers Tassin/Charbonnières et Dardilly/Porte de Lyon
"Une alternative bricolée": La définition du mandat actuel. - 4ans au jus !
Donc on abandonne le métro Et qui est l'un des moins chers et celui qui transporte le + de passagers !