Le fleuve qui prend sa source au mont Gerbier-de-Jonc en Ardèche dans la région Auvergne-Rhône-Alpes présenterait des taux de radioactivité élevés selon un prélèvement fait à Saumur dans le Maine-et-Loire.
Selon l'association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest la Loire aurait une concentration de tritium anormalement élevée en aval de cinq centrales nucléaires qui jonche le plus grand fleuve de France. Le relevé a été fait à Saumur, dans le Maine-et-Loire. Le tritium, un agent hydrogène radioactif, a atteint une concentration de 310 Bq/L en janvier dernier selon l'AFP. D’après l'agence qui cite l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), “les niveaux de tritium “habituellement observés” dans les eaux de surface sont, en dehors de toute source d’émission de tritium, de 1 Bq/L à quelques Bq/L”.
Le collectif “Loire Vienne Zéro Nucléaire et l’Acro” ont demandé aux autorités de procéder à une enquête. L’Organisation mondiale de la Santé recommande “une valeur guide de 10 000 Bq/L pour le tritium dans l’eau de boisson, à considérer en cas de consommation permanente de l’eau”. Selon l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), “il n’y a pas de risque pour l’environnement ni pour le public”.