Il n’aura pas fallu plus de 24 heures pour que l’exposition "Les luttes LGBTQI+ en France", organisée par la mairie du 5e arrondissement au parc de Champvert soit vandalisée.
Installée lundi 15 mai dans le cadre de la 3e édition de la semaine des fiertés, qui débute mercredi 17 mai, l’exposition Les luttes LGBTQI+ en France a été vandalisée. Il aura fallu moins de 24 heures pour qu’une dizaine des affiches exposées sur les grilles du parc de Champvert, dans le 5e arrondissement, soient arrachées.
Selon Juliette Wood, l'une des créatrices à l’origine de cet affichage en partenariat avec la mairie d’arrondissement, une affiche aurait notamment été piétinée et mise à la poubelle et d’autres ont disparu. Dans un communiqué, Juliette Wood et Marilou Caballero, du collectif l’Expo Féministe, dénoncent un "acte haineux et intolérant", qui démontre "une triste réalité : les discriminations et les LGBTQI+phobie persistent et persisteront encore". D’après elles, l’exposition "visait à promouvoir la visibilité de l’histoire des personnes LGBTQI+" et "avait pour objectif de favoriser la compréhension mutuelle et de sensibiliser à la diversité de nos parcours".
L'exposition maintenue
Un acte de vandalisme survenu dans la nuit de lundi à mardi et qui trouve une résonance d’autant plus forte à la veille de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie mercredi 17 mai. Pour les responsables de l'Expo Féministe, "ce triste événement souligne l'importance cruciale" de cette journée.
La maire du 5e arrondissement Nadine Georgel doit se déplacer en début d’après-midi sur place pour constater les dégâts et les condamner. "Malgré cet acte de destruction", l’exposition continuera de s’afficher sur les grilles du parc, assurent Juliette Wood et Marilou Caballero.
Ils vont nous gonfler encore longtemps avec leur LGBTQI+, est ce que les gens normaux font tout ce cirques, non, alors qu'ils fassent leur cinéma entre eux et nous foutent la paix.
Une nomenclature en marchze peut s'attendre à quelques effets boomerang.