Le parquet de Lyon compte prioriser la lutte contre le trafic de drogue en 2025, "point noir" de l'année 2024, malgré un taux de délinquance stable voire en baisse.
En 2025, la lutte contre le trafic de stupéfiant sera "la principale priorité du parquet de Lyon" a indiqué vendredi 24 janvier le procureur de la République de Lyon, Thierry Dran lors de l'audience solennelle de rentrée du tribunal judiciaire de Lyon.
"Le narcotrafic est toujours plus violent et présent"
"Oui c'est une guerre que nous menons contre le trafic de drogue qui gangrène nos quartiers, nos cités et des villes en zone rurale. Mais c'est une guerre qui n'est pas perdue contrairement à ce que certains veulent bien dire", a déclaré le procureur.
Le narcotrafic est "un point noir que je ne peux pas gommer", a-t-il reconnu, indiquant qu'en 2024, le nombre de faits de vente de stupéfiants a augmenté de 17 % par rapport à 2023. Le nombre de condamnations est en hausse, avec une augmentation du taux moyen d'emprisonnement. "Des peines plus sévères et plus fermes sont prononcées" assure Thierry Dran. 20 points de deal ont été fermés dans l'agglomération lyonnaise en 2024.
Délinquance "maîtrisée" dans la Métropole de Lyon
"Le narcotrafic est toujours plus violent et présent. Avec l'utilisation d'armes à feu sur les points de deal. Mais nous avons pu cette année interpeller des équipes de tueurs" a précisé le magistrat du parquet. Le nombre de saisies d'avoirs criminels devrait battre les records pour l'année 2024. Le nombre d'amendes forfaitaires délictuelles a par ailleurs augmenté de 28 %.
Selon Thierry Dran, mis à part le trafic de stupéfiants, la délinquance sur le territoire lyonnais est "maîtrisée", avec des items en baisse. Le taux de criminalité est ainsi dans la moyenne nationale. "Nous pouvons toujours faire mieux, mais je crois que les chiffres sont là et nous pouvons nous réjouir de cette stabilité", s'est félicité le procureur de la République.
"Continuez à croire dans le système bonnes gens !" 😀
La guerre pour le fric a toujours engendré des trafics, et c'est "logique" puisque la monnaie est un excellent support (et une motivation) à trafiquer.
La justice ? Encore limitée par les budgets.
L'éducation, la formation des citoyens ? Encore limitée par les budgets.
Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets. C'est l'absolu.