Farrah Zerari, qui a grandi en région lyonnaise, a été condamnée à neuf ans de prison pour avoir rejoint à trois reprises des organisations djihadistes en Syrie.
C’est dans la banlieue lyonnaise que Farrah Zerari a grandi, une enfance marquée par le divorce de ses parents et des tensions familiales. Adolescente, elle part s'installer à Londres avec son père, un coiffeur, dans une ville surnommée "Londonistan" en raison de l'important vivier de militants islamistes. Là-bas, isolée et en rupture avec sa famille, elle se tourne vers l’islam rigoriste et entame un processus de radicalisation qui l’amènera, une décennie plus tard, à rejoindre les rangs des organisations djihadistes en Syrie.
Entre 2013 et 2021, Farrah Zerari mène une vie errante, s’établissant successivement en Turquie, à Dubaï, au Qatar, avec plusieurs séjours en Syrie. C'est dans ce contexte qu'elle se marie religieusement, à distance, avec Choukri Ellekhlifi, un combattant du Front Al-Nosra.
Des allers-retours en France, où elle a mis au monde deux enfants
Après la mort de ce dernier, elle se remarie rapidement avec un autre djihadiste présumé, continuant sa vie dans une zone de guerre, tout en faisant régulièrement des allers-retours en France, où elle met au monde deux enfants.
Lors de son procès, Farrah Zerari a reconnu avoir été radicalisée, comme le rapporte l'Agence France-Presse (AFP) mais a nié toute adhésion à l’idéologie djihadiste. Malgré les preuves, dont une vidéo où elle est vue en niqab, manipulant une kalachnikov, elle a minimisé son rôle, affirmant qu’elle n’entendait pas la guerre autour d’elle.
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