Mercredi 4 octobre, Lyon Parc Auto inaugurait une nouvelle station d'autopartage devant la gare de Givors. Le maire de la ville et le président de la métropole étaient également présents pour l'occasion.
La pratique de l'autopartage, qui s'impose comme une alternative simple et efficace à la voiture individuelle, est en plein essor dans la métropole lyonnaise. Ce mercredi, Bruno Bernard, président de la métropole, Fabien Bagnon, président de Lyon Parc Auto (LPA), et Mohamed Boudjellaba, maire de Givors, inauguraient la 152e station Citiz de LPA.
Développer l'autopartage pour démotoriser
La Métropole de Lyon dispose aujourd'hui de 400 véhicules en libre-accès, répartis sur plus de 150 stations. D'abord installé à Lyon et Villeurbanne en 2022, ce service s'est rapidement généralisé à l'ensemble de la métropole. Par ailleurs, on trouve également des services d'autopartage dits en free-floating, comme Zity ou Drivalia, lancé hier.
"L’autopartage répond aux besoins de territoires où le taux de motorisation est élevé, comme à Givors"
Fabien Bagnon, président de Lyon Parc Auto
"L’autopartage répond aux besoins de territoires où le taux de motorisation est élevé, comme à Givors", indique Fabien Bagnon, président de LPA. En effet, la région lyonnaise reste aujourd'hui ultra-motorisée, avec une qualité de l'air généralement mauvaise. Ainsi, l'autopartage est pour la métropole une solution idéale, permettant à la fois de limiter les émissions de CO2 et de particules fines, mais aussi de désengorger l'agglomération lyonnaise. Selon LPA, un véhicule en autopartage remplace en moyenne neuf voitures individuelles.
Pour accélérer la démotorisation, la métropole souhaite développer davantage son réseau de stations, qui devrait doubler ces prochaines années. Qui plus est, Fabien Bagnon évoque "la hausse du coût du carburant et des réparations" comme argument en faveur de l'autopartage.
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