To-Lyon prendra place dans le quartier de la Part-Dieu de Lyon en 2022.
En direct du Marché international des professionnels de l'immobilier à Cannes, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et président de la Métropole, Olivier de la Roussière, président de Vinci immobilier et Dominique Perrault, architecte, ont dévoilé le projet To-Lyon ce jeudi 16 mars.
Le projet, initialement appelé Two-Lyon qui prévoyait une double tour, privilégie désormais une seule tour dans sa version définitive. Le nouveau nom To-Lyon fait référence à la mutation de la Part-Dieu, deuxième quartier d’affaires après La Défense à Paris.
Haute de 170 mètres, ses 43 étages abriteront 65.000 mètres carrés de bureaux. Un immeuble de huit étages sera construit à ses côtés. Ce dernier hébergera sur 10.500 mètres carrés un hôtel quatre étoiles. Accolé à la gare, le nouvel ensemble se dressera à l'emplacement actuel des hôtels Novotel et Athena qui seront détruits en 2018 pour une livraison des nouveaux bâtiments en 2022. Son coût est estimé entre 500 et 600 millions d'euros.
Cette décision est dans le meilleur des cas celle d'élus inconscients. Autant le fait de construire de nouveaux espaces pour des bureaux peut être bon pour la métropole, autant l'emplacement est très mal choisi.Du point de vue de l'aménagement urbain, il est aberrant de concentrer les emplois en un unique endroit. En effet, cette concentration provoque des flux de voyageurs très importants aux heures d'ouverture et de fermeture des bureaux. C'est la situation caricaturale de la Défense : malgré trois lignes de train et une de métro, toutes cadencées à des fréquences très élevées, les transports en communs sont insuffisants. À la Part-Dieu, dans une moindre mesure, c'est la même chose qui risque de se produire, avec une saturation de la gare (déjà bien avancée) qui pourrait empirer.