A la rentrée 2019, à Lyon comme ailleurs il faudra débourser toujours plus d'argent pour pouvoir faire ses études en France d'après une étude de la fédération des associations générales étudiantes (FAGE).
La fédération des associations générales étudiantes (FAGE) publie son estimation du coût de la vie et de la rentrée universitaire 2019-2020 pour les étudiants. Mauvaise nouvelle : il faudra débourser encore plus d'argent pour pouvoir faire des études en France. Et Lyon ne fait pas exception.
15,8 €/m² pour un T1 à Lyon
Les frais courants de la vie étudiante enregistrent une hausse de 2,73% par rapport à l'année dernière : la FAGE les estime à 1135,24€ par mois en moyenne pour l'année universitaire 2019-2020. Les responsables étant les loyers, principal pôle de dépense des étudiants, qui ont particulièrement augmenté en région. A Lyon, les loyers sont en effet spécialement élevés pour les petites surfaces, studios ou T1. Ainsi, d'après l'Observatoire des loyers de l'agglomération lyonnaise, en 2018 le loyer médian d'un T1 de 30 m² était de 15,8/m² à Lyon. Soit un loyer médian de 465 euros par an pour un T1 à Lyon et près de 600 euros pour un T2. Se nourrir sera également un peu plus cher à la rentrée avec le repas en restaurant universitaire qui prendra cinq centimes en septembre.
Des frais universitaires plus élevés
Les frais universitaires sont en augmentation également, avec au niveau national une hausse de 1,4% à en croire la FAGE. En cause, une augmentation de la contribution de vie étudiante et de campus (CVE-C) de un euro, des complémentaires santé plus chères et des frais pédagogiques plus élevés. Si les frais d'inscription ne connaîtront pas d'évolution pour les étudiants français, l'année sera rude pour leurs camarades venus de l'étranger. D'après l'arrêté du 21 avril 2019, ils devront débourser 2 770 euros pour une année de licence et 3 770 euros pour une année de master, contre environ 200 euros pour un étudiant français. A Lyon, des universités comme par exemple l'Université Lumière Lyon 2 se sont d'ores et déjà engagées à ne pas augmenter les frais d'inscription pour les étudiants étrangers.
Dans ces conditions, comment financer ses études ? De nombreux étudiants se sont posés cette question un jour, et la réponse reste souvent la même : un petit boulot, n'importe lequel. D'après un rapport de l'institut Montaigne publié en avril, 57% d'entre eux deviennent coursiers à vélo pour des plateformes de travail à la demande : Uber, Deliveroo... Un emploi précaire, mal rémunéré et très risqué. De quoi commencer l'année sur les rotules, avant même l'arrivé des partiels.
Lyon : les coursiers d’Uber et Deliveroo veulent être mieux payés