Mercredi 11 mars, 5000 entrepreneurs de toute la région ont répondu à l’appel des sept fédérations du BTP de Rhône-Alpes. Ils dénoncent la crise historique que traverse la profession.
Les fédérations du BTP de Rhône-Alpes ont tiré le signal d’alarme. Mercredi 11 mars une mobilisation avait lieu "parce que rien ne bouge depuis plusieurs mois" explique François Mareschal, secrétaire général de la fédération du bâtiment en Rhône-Alpes. En effet, depuis 2008, près de 13500 emplois ont disparu dans ce secteur d’activité et les prévisions pour 2015 sont très mauvaises. De nombreuses entreprises pourraient ne pas passer l’année, ce qui provoquerait la disparition de 1500 emplois.
Le secteur du BTP traverse actuellement une crise historique, les indicateurs n’ont jamais été aussi bas. En 2014, seulement 33 185 logements ont été construits contre 51 000 en 2011. La diminution importante des commandes de chantier menace directement 900 emplois dans le bâtiment et 600 emplois dans le secteur des travaux publics, qui subit, lui aussi, cette crise de plein fouet. Pour cause, 70% des commandes proviennent du secteur public dont les investissements sont revus à la baisse par les collectivités. Sans compter les emplois indirectement liés à la filière, le secteur du BTP représente 10% des actifs de la région Rhône-Alpes. "Lorsque les entreprises du BTP sont en danger, c’est l’économie locale qui est menacée" commente Jacques Blanchet, président de la FFB Rhône-Alpes.
Des solutions existent
L’un des objectifs de cette mobilisation était de convaincre les élus locaux de la gravité de la situation dans laquelle se trouve le secteur du BTP. Bien qu’aucune mesure n’ait été annoncée par les pouvoirs publics, les membres des fédérations du BTP de la région s'accordent à dire que des solutions existent et que des mesures peuvent être mises en place pour accompagner les entreprises durant cette année creuse.
Raccourcir les délais d’attribution des permis de construire permettrait aux entreprises de cumuler plus rapidement les chantiers. Les banques pourraient également participer à l’effort en incluant dans les trésoreries des entreprises les chantiers réalisés mais dont le paiement n’a pas encore été versé. "La fédération souhaite également lutter contre les offres anormalement basses et défiant toute concurrence " explique François Mareschal en faisant allusion aux travailleurs détachés, qui permettent aux entreprises d'employer des salariés à moindre frais.
"Toutes les fédérations départementales sont en relation avec les élus pour faire passer le message au plus vite. Il faut être volontaire et rester positif" assure le secrétaire général de la FFB Rhône-Alpes.
Pas de BTP sans commande publique. Pas de commande publique sans dotation de l'état. Les collectivités sont maintenant obligées de financer avec leurs recettes propres les charges rétrocédées (école, voirie, social ...) par l'état, alors que précédemment, elles n'étaient (déjà) financées que partiellement par ces dotations. Allez manifester au 55 rue du Faubourg Saint Honoré à Paris et laissez les Lyonnais à la douce torpeur entretenu par leur Empereur Gégé 1er !
avec l'argent dépensé pour les guerres exotiques en pure perte dès que l'on a quitté la zone ceci repart de plus belle, avec cet argent nous aurions matière à faire des chantiers. Afghanistan, Libye, sous prétexte de démocratie nous avons installé les terroristes en suivant les américains.