La start-up Mecaware, basée à Vénissieux, veut recycler les batteries de voitures électriques. (Photo illsutration Pascal GUYOT / AFP)

Une start-up basée près de Lyon veut recycler les batteries de voitures

La start-up lyonnaise Mecaware veut installer une usine de recyclage de batteries électrique dans le nord de la France d'ici à 2028.

La start-up lyonnaise Mecaware, basée à Vénissieux, souhaite construire d'ici à 2028, une usine de recyclage de batteries de voiture électrique indique Arnaud Villers d'Arbouet, cofondateur de Mecaware dans un entretien à l'AFP. Cette usine serait installée à Béthune dans le Pas-de-Calais, non loin des fabricants de batteries pour véhicules.

Un "pilote pré-industriel" installé à partir de 2025 sur l'ex-usine de pneus Bridgestone

En effet, quatre méga-usines de fabrication de batteries sont en cours d'installation entre Dunkerque et le bassin minier, appuyées par d'importantes aides publiques françaises et européennes. L'objectif du recyclage de batteries est d'extraire les métaux issus de batteries en fin de vie, Lithium, nickel, cobalt, manganèse, aluminium, cuivre, fer, des matériaux stratégiques.

Mecaware a décroché en décembre 6 millions d'euros de subventions via le "Fonds européen de transition juste", un budget de 17,5 milliards d'euros au niveau européen, dont 228 millions gérés par la région Hauts-de-France. La start-up travaille sur un "pilote pré-industriel" extrayant 50 à 70 t/an, qui sera installé à partir de 2025 sur l'ex-usine de pneus Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais). Puis elle compte lancer d'ici 2028 une ligne industrielle de 7.500 t par an, qui devrait employer à terme 100 personnes.

Un "problème de maturité"

Mecaware réfléchit déjà à une deuxième de ligne de 7.500 t/an accolée à l'usine de batteries de la start-up française Verkor pour recycler des "chutes de production" de cette usine proche de Dunkerque (Nord), qui commencera à produire à l'été 2025, essentiellement pour Renault.

Mecaware doit encore résoudre un "problème de maturité", indique à l'AFP un expert proche de la start-up, sous couvert l'anonymat. "Ils ont de gros défis pour monter les pilotes, mais une fois qu'ils auront résolu ces problèmes (...) ils arriveront avec une solution qui est extrêmement intéressante" en matière de capitaux et d'énergie nécessaires.

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