L’Unef Lyon annonce la suppression de 1 200 places de licence pour la rentrée 2023 alors même que des étudiants sont sans inscription en cette rentrée 2022.
L’organisation syndicale étudiante pointe du doigt un manque de budget qui touche l’enseignement supérieur mais aussi la recherche. Selon l’UNEF des milliers d’étudiants payent le prix du renfort de la sélection en licence qui vient s’ajouter à une politique de sous-financement. En ce qui concerne l’Université Lyon 2 la situation semble critique. Sur le campus de Bron le communiqué de l’UNEF fait état de forts risques d’incendies en raison du réseau électrique, de présence d’amiante dans les bâtiments mais aussi d’une pénurie d’enseignants. Il manquerait plusieurs dizaines de postes.
Une décision jugée inégalitaire
L’UNEF dénonce une politique visant à renforcer les établissements privés et craint l’exclusion des étudiants de milieux modestes sans parler de l’endettement du reste des étudiants.
La suppression de 1200 places annonce la fusion des universités de Lyon 1 et de Lyon 2 impliquant par ailleurs la suppression de leur statut d’université au profit de celui d’établissement expérimental. "Ce changement de statut permettra la hausse des frais d’inscriptions, la création de diplômes non reconnus et non encadrés par l’Etat ainsi que la suppression de postes de personnels et le renforcement de la sélection pour les étudiant.e.s" explique l'Unef.
L’UNEF revendique l’arrêt du processus de suppression des 1 200 places, un financement de l’université à hauteur des besoins par l’Etat, l’abrogation des frais d’inscription différenciés pour les étudiants étrangers fixés à 2 770€ et l’arrêt du processus de fusion des universités Lyon 1 et Lyon 2.
😀
Et dire que si les membres de l'UNEF avaient eu des cours d'économie, ils auraient compris que dès qu'on utilise de la monnaie c'est la guerre, les magouilles, les passe-droits, la corruption,
et ne gaspilleraient plus leur temps dans la défense d'un modèle économique obsolète...
Il est temps pour vous d'être postmonétaire et d'arrêter de croire que l'ennemi c'est le voisin ou celui qui commande.