Depuis ce mercredi 15 septembre, les professionnels de santé sont soumis à l’obligation vaccinale contre le Covid-19. Dans les HCL 5% du personnel, soit environ 1200 des 24 000 employés, n’avait pas encore reçu sa première dose de vaccin le 13 septembre. Ils sont reçus en entretien individuel.
Annoncée il y a près de deux mois par le président de la République, Emmanuel Macron, la vaccination obligatoire contre le Covid-19 pour les professionnels du secteur de la santé est entrée en vigueur ce mercredi 15 septembre. Dans les hôpitaux, l’ensemble des agents, de la restauration aux fonctions administratives, est concerné par cette nouvelle mesure.
La loi du 5 août 2021, qui encadre la vaccination obligatoire, stipule que les professionnels concernés "seront autorisés à exercer leur activité [à partir du 15 septembre, ndlr] à condition de justifier de l'administration d'au moins une des doses requises dans le cadre du schéma vaccinal à plusieurs doses". À défaut d'avoir été vaccinés dans les temps, "les salariés ou agents publics pourront être suspendus, sans rémunération", même si quelques exceptions existent, pour les personnes possédant une contre-indication vaccinale ou celles ayant été contaminées récemment.
Chaque cas étudié individuellement
Lundi 13 septembre, deux jours avant l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale, 95% du personnel des Hospices civils de Lyon était en conformité avec le calendrier imposé par le gouvernement, selon nos informations. Cela laissait toutefois 5% des professionnels en dehors des clous, ce qui, compte tenu des 24 000 employés des HCL, représente environ 1200 personnes.
Depuis ce mercredi, les services des HCL conduisent donc des entretiens individuels avec les employés non vaccinés afin d’étudier chaque situation au cas par cas. Impossible, toutefois, de nous faire préciser la répartition des professionnels non vaccinés, selon les services, et donc de savoir quel pourcentage de soignants n’était pas encore en conformité avec la loi ce mercredi.
Lire aussi : Reportage à Lyon : les professionnels de santé se mobilisent contre l’obligation vaccinale
L'art de ne voir que les trains en retard dans le titre.
L'information c'est que un peu plus de 95% du personnel des HCL est en conformité soit plus de 22 800 personnes sur 24 000.
Oui mais déjà que les hôpitaux manquent de personnel,
et ce genre de mesure alors que des vaccinés peuvent aussi transmettre ce virus...
Oui mais les chiffres sont là, pour montrer que ces vaccins ont des impacts significatifs sur les hospitalisations, les entrées en réanimation et les décès.
Il faudrait que toutes les personnes qui sont injectées, passent chaque jour par une analyse de leur contamination éventuelle (test PCR), sinon, ils peuvent aussi contaminer des personnes.
ça se complique non ? 🙂
Sauf erreur de ma part si le taux d'incidence est plus faible pour les non vaccinées que pour les vaccinés cela montre que les vaccinés sont moins contaminés et donc comme il faut être contaminé pour transmettre à une autre personne les non vaccinés sont donc moins contaminants.
Vous vous gardez bien de répondre au fait que si on veut être "scientifique et ne pas contaminer à l'hôpital en tant que soignant ou autre, le pass sanitaire ne suffit pas du tout et un test PCR quotidien est nécessaire". Et on ne parlera pas des vêtements qui peuvent aussi servir de supports s'ils sont mal gérés. 🙂
(sinon, vous vous êtes je crois un peu mélangé dans votre raisonnement. 🙂 Mais on aura compris)
Reste à savoir si tomber malade et y rester, injecté ou non, est plus appréciable si ça l'a été par un injecté ou non... 🙁
Et surtout, bien faire passer le message que "vacciner avec ce vaccin" ne suffit pas à éradiquer la propagation, donc on continue à appliquer les gestes barrières (même si eux non plus, ne sont pas un garantie à 100%)
Effectivement si on veut être parfaitement rigoureux, il faut faire ce que vous dites pour les soignants en contact avec les malades. Et même le faire pour toutes les pathologies contagieuses.
Le choix a été fait de faire ce qui existait déjà avec l'obligation vaccinale comme pour l'hépatite B par exemple. Choix on l'a vu contesté par certains.
Les maladies nosocomiales sont un vrai problème dans les services hospitaliers.
Désolé je ne vois pas où je me suis mélangé dans mon raisonnement.
Si vacciné = taux d'incidence plus faible --> moins de contaminés (par définition)
Moins de contaminés --> moins de nouveaux contaminés
Au global si vacciné --> moins de nouveaux contaminé = moins contaminant
Prenez le temps de vous documentez sur les chiffres comparatifs.
Certes ce n'est pas une efficacité de 100% mais elle est loin d'être nulle.
"si le taux d'incidence est plus faible pour les non vaccinées que pour les vaccinés"
"comme il faut être contaminé pour transmettre à une autre personne les non vaccinés sont donc moins contaminants"
?
Personne n'a dit ici que efficacité était nulle.
Et les chiffres, l'Etat n'applique pas la transparence sur tous les chiffres, sur les IMC, et tout le reste. (c'est pareil pour les cancers et les localisations).
Tout simplement parce que l'Etat a toujours un intérêt à "ne pas tout dire". Surtout avec les conflits d'intérêt monétaire.
Vous avez vu les pubs télé (matraquage permanent) qui répète :
"tous vaccinés tous protégés" ?
C'est un mensonge qui amènera à la destruction de la science, la vraie.
Sur la crise COVID, les chiffres bruts ont très vite été disponibles et c'est d'ailleurs pour cela que l'on a pu voir se développer des applications basées sur ces chiffres pour aider à leur compréhension ou aider les personnes à trouver des places libres pour la vaccination.
Le problème c'est que derrière les chiffres ont été utilisé par des personnes qui ne sont pas compétentes (comme les journalistes par exemple) pour dire tout et n'importe quoi en montrant des chiffres.
Il en va de même pour la communication qui s'adresse au plus grand nombre par des messages simplistes qui sont de fait peu scientifiques.
Ne perdons pas de vue l'essentiel dans tout cela à savoir l'état sanitaire de la population et surtout son évolution